FFC - Élection - Michel Callot, candidat à sa propre succession à la FFC
Le président de la FFC, Michel Callot, également trésorier du CNOSF, a officiellement annoncé sa candidature pour un nouveau mandat lors des élections du 14 décembre, où il affrontera Teodoro Bartuccio. Profitant des Championnats de France de BMX à Lempdes (Puy-de-Dôme), Michel Callot a lancé sa campagne pour la présidence de la FFC ce samedi. Élu pour la première fois en 2017, en succédant à David Lappartient, il vise un troisième mandat. En 2021, il avait largement battu Cyrille Guimard avec plus de 94 % des voix, bien que le mode de scrutin ait changé depuis. La récente réforme, qui impose une plus grande parité et accorde une part égale au vote des clubs, ne semble pas l’inquiéter face à son adversaire, Teodoro Bartuccio, président du club amateur Paris Olympique Cyclisme, qui a déclaré sa candidature début septembre.
Vidéo - Michel Callot... à l'issue des Jeux olympiques de Paris 2024
"La stabilité est la meilleure garantie de réussite"
"J'ai encore quelques gros dossiers à boucler et ce n'est peut-être pas le moment de les laisser dans une phase de transition", a expliqué Callot à l'AFP. "Le premier, ce sont les Super Championnats du monde en 2027. Je me suis beaucoup impliqué personnellement sur le dossier et j'ai pris la présidence du comité d'organisation. La stabilité est la meilleure garantie de réussite", ajoute-t-il au sujet de ces "Super Mondiaux" qui regroupent tous les quatre ans l'ensemble des disciplines du cyclisme.
Le dirigeant sortant de la FFC dit s'appuyer sur "un bilan sportif solide" avec neuf médailles aux Jeux olympiques de Paris et "un nombre important de titres de champion du monde dans toutes les disciplines olympiques". Il dit vouloir "transformer l'essai de la transformation économique" de la fédération, "une belle PME" de plus de 70 salariés avec un budget d'environ 25 millions d'euros. À cet égard, il veut "préparer les dirigeants aux responsabilités fédérales" et juge que la candidature "tout à fait respectueuse" de Teodoro Bartuccio "manque un tout petit peu d'expérience par rapport à ce qu'est l'animation du bien commun dans une fédération."
