Tour de France - Guillaume Martin : «Quand ça viendra, il faudra savourer»
Comme lors des deux étapes des Pyrénées, c'est encore une fois Guillaume Martin qui a été le premier coureur français à franchir la ligne d'arrivée lors de la première journée alpestre de cette troisième semaine du Tour de France. Présent à l'avant ce mercredi, le Normand de la Cofidis a pris la sixième place à SuperDévoluy. Passé à l'attaque dans le col Bayard en compagnie de son compatriote Valentin Madouas, le grimpeur de 31 ans est revenu sur la tête de la course au pied du col du Noyer, mais lorsque Simon Yates (Team Jayco AlUla) et Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) sont rentrés eux aussi et ont imprimé leur rythme, il a dû laisser filer et a fini comme il a pu cette 17e étape, 2 minutes et 36 secondes derrière Carapaz, le vainqueur du jour.
Vidéo - Guillaume Martin à l'arrivée de la 17e étape du Tour
Tour de France - Richard Carapaz la 17e étape... Vingegaard ne rassure pas #TDF2024 #Yates #Carapaz #Pogacar #Vingegaard https://t.co/8CYk44kiGD #cyclisme #cycling
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 17, 2024
"Carapaz et Yates, c'est tactiquement qu'il fallait essayer de les battre"
"Je me suis dit que j'allais pour une fois essayer d'anticiper et je pense que c'était un coup tactique plutôt intéressant, je tablais sur le fait que ça se regarde derrière", raconte Guillaume Martin. "Avec Valentin Madouas, on a fait un gros effort dans le faux plat descendant menant au col du Noyer, et je pense que c'est ce qu'il me manque à la fin. Après, dans tous les cas, Carapaz et Yates étaient une jambe au-dessus aujourd'hui (mercredi), donc ça aurait été difficile de les suivre physiquement. C'est tactiquement qu'il fallait essayer de les battre", poursuit celui qui, malgré sa présence à l'avant de la course ce mercredi, n'a pas gagné de place au classement général et reste donc seizième.
"Il y a eu pas mal d'étapes où je n'ai pas pris beaucoup de plaisir, mais j'en ai pris sur celle-ci"
Plutôt content de sa prestation, Guillaume Martin ne s'avoue pas vaincu et compte repartir au combat d'ici l'arrivée à Nice. "J'ai la satisfaction d'avoir été à l'avant et d'avoir fait une course offensive. Il y a eu pas mal d'étapes dans ce Tour où je n'ai pas pris beaucoup de plaisir, mais j'en ai pris sur celle-ci. On a eu notre chance, c'est manqué, mais ça reste une bonne étape et on va repartir à l'offensive demain (jeudi) et dans les jours qui viennent. Du fatalisme ? Non, il n'y a pas de fatalisme. J'ai fait une belle course, je termine sixième, j'ai tenté, il n'y a aucun regret à avoir. C'est une course de vélo, on est 180 au départ, on perd bien plus souvent qu'on ne gagne, donc quand ça viendra, il faudra savourer", conclut le leader de la Cofidis.