Tour d'Italie - Hermans: «Alaphilippe ? Je ne pensais pas qu'il irait au bout»
Par Emma GOUTENEGRE le 16/05/2024 à 19:39
Quinten Hermans, de la formation Alpecin-Deceuninck a montré le maillot sur le Giro d'Italia en se glissant dans l’échappée de cette 12e étape. Le Belge termine 3e à l’arrivée, battu au sprint par Jhonatan Narvaez (2e, INEOS Grenadiers), le duo est arrivé à une trentaine de secondes du vainqueur du jour, Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step).
Vidéo - Victoire de Julian Alaphilippe sur la 12e étape
Énorme ! Après des mois de galère, Julian Alaphilippe retrouve le chemin du succès sur la 12e étape du #GirodItalia ! Il devient ainsi le 109e coureur à remporter une étape sur les 3 Grands Tours ! #Giro
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) May 16, 2024
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"Félicitations à Julian d'avoir terminé si fort"
Le Belge a pris l’échappée matinale, mais l’entente n’étant pas bonne, Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) a attaqué en compagnie de Mirco Maestri (Team Polti Kometa) à plus de 120 kilomètres de l’arrivée. Quinten Hermans, lui, s'est retrouvé dans le groupe en chasse du duo de tête qu’ils n’ont finalement jamais revu. “C’était vraiment dur de contrôler aujourd’hui. Beaucoup de coureurs sont partis et il fallait faire la différence avec ce gros groupe parce que ça ne collaborait pas bien. Il y avait des coureurs qui ne prenaient pas de relais, qui partaient au fond et s’écartaient”, a-t-il expliqué. “Une fois que nous avions le bon groupe, je pense que nous sommes aller vite. Mais malheureusement pour nous, Alaphilippe était déjà parti avec de bonnes jambes.”
En toute honnêteté, Quinten Hermans s’est étonné que le duo ait réussi à rester en tête et que Julian Alaphilippe ait pu décrocher la victoire. “Je ne pensais pas qu’ils iraient au bout. C’était un mouvement très tôt dans la course, surtout à deux, je voulais attendre un peu, mais félicitations à Julian d'avoir terminé si fort !” Leurs espoirs ne sont pas éteints jusqu’à la dernière ascension où le groupe de contre n’était plus qu’à une trentaine de Julian Alaphilippe : “Je pensais que c’était possible en bas de la côte mais une fois au sommet, nous ne le voyions pas alors nous avons compris que ça allait être dur mais comme il a roulé très fort dans l’ascension, nous avons compris qu’il avait de bonnes jambes.” Le Belge avait de bonnes sensations sur les routes italiennes, même si l’étape s’est avérée brutale. “J’avais de très bonnes jambes, nous avons fait de notre mieux mais malheureusement nous n’y sommes pas parvenus. C’était une journée très difficile.” a conclu Quinten Hermans.