Tour de France - Marc Madiot : «Le succès du Virage Bardet ? Il est garanti»
Près d'un an après le désormais célèbre Virage Thibaut Pinot, le Tour de France va sûrement vivre un nouveau moment de frisson et d'émotion ce mercredi 10 juillet. A l'occasion de la 11e étape, disputée en Auvergne, les supporters de Romain Bardet (Team dsm-firmenich PostNL) ont en effet prévu de faire la fête au coureur auvergnat sur ses terres et pour sa dernière Grande Boucle. De belles images à venir dans le futur "Virage Bardet" qui rappelleront d'excellents souvenirs à Marc Madiot, très ému l'an passé lors de ce moment de communion. "Le Virage Pinot, je l'aurai en tête très très longtemps. Sa force, c'était la spontanéité et l'authenticité. Et je pense que Romain Bardet est un coureur authentique, donc le succès de son virage est garanti", a souligné le patron de la Groupama-FDJ à notre micro à la veille de ce jour de fête tant attendu.
Vidéo - Marc Madiot évoque le "Virage Bardet" à venir mercredi
#CyclismActu : La dernière de Romain Bardet chez lui dans le Cantal mercredi… Ça promet !🇫🇷👀
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 9, 2024
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"C'est un nouveau moyen de faire la fête dans la nature, avec un nouveau public"
"Je ne sais pas à quoi m'attendre, on verra et on le découvrira demain ! Ça va sûrement être sympa", a-t-il poursuivi. "Il y a beaucoup de spontanéité là-dedans. On voit bien qu'il y a une envie de faire la fête, un côté festif sur le bord des route et sur toutes les courses, pas que sur le Tour de France. On l'a vu aux Championnats de France notamment, où il y avait un regroupement du virage Pinot justement. C'est un nouveau moyen de faire la fête dans la nature. C'est sympa car ce sont plutôt des jeunes qui viennent, et donc un nouveau public", s'est félicité le dirigeant mayennais.
"Mettre quelqu'un devant... pour quoi faire ?"
Ce dernier est aussi revenu sur le déroulé de cette 10e étape mardi, une longue procession sans échappée conclue par la victoire de Jasper Philipsen (Alpecin-Deuceninck). "Mettre quelqu'un devant... pour quoi faire ? Si on sait qu'on n'a aucune chance d'aller au bout, avec des étapes comme celle de demain qui se profilent, autant garder des forces. Les étapes de transitions, ça fait partie des Grands Tours. Les organisateurs essayent de trouver des parades, des artifices pour éviter ce genre de situation."
"Aujourd'hui, il y a eu beaucoup de changement de direction, car ils pensaient que le vent serait là. Mais il n'y en a pas eu, donc pas de bordures et une course tranquille. On voit que le sprints ne sont pas cousus de fil blanc, il a fallu cinq sprint à Philipsen pour en gagner un. Ça montre bien qu'il y a un niveau assez resserré, je pensais que les écarts seraient plus marqué entre chacun. Il n'y a plus vraiment de train pour emmener de loin, donc c'est assez ouvert, chaque jour il y a 6 ou 7 mecs qui peuvent gagner", a analysé Marc Madiot.