Tour de France - Jean-René Bernaudeau : «On met la France à l'honneur...»
Voilà un bonheur que Jean-René Bernaudeau n'avait plus vécu depuis 2017 ! Grâce à Anthony Turgis, vainqueur de la 9e étape à Troyes, le Vendéen a vu son équipe TotalEnergies retrouver le succès sur les routes du Tour de France, et c'est donc avec le sourire et des étoiles plein les yeux que le manager général de la ProTeam française a répondu aux questions des médias. "C'est bien ce qu'a fait ASO aujourd'hui (dimanche) car il fallait avoir le diplôme de coureur. Il faut être capable de tout faire sur le Tour de France et c'est un coureur polyvalent et qui sait faire du cyclisme qui a été récompensé sur cette étape", explique-t-il à notre micro au sujet d'Anthony Turgis.
Vidéo - L'émotion de Jean-René Bernaudeau après le succès de Turgis
#TDF2024 Au terme d'un scénario complètement fou, Anthony Turgis remporte la 9e étape du Tour de France ! La 1ère victoire pour TotalEnergies sur le Tour depuis 2017... et la 3e française sur cette 111e édition !
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 7, 2024
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"Les planètes se sont alignées"
Ayant une pensée pour Sandy Dujardin, qui a fini cette étape des chemins blancs malgré une fracture d'un radius, et pour Pierre Latour, qui n'a pas été sélectionné pour participer à ce 111e Tour de France, le très ému Jean-René Bernaudeau estime que "c'est une belle récompense" pour l'équipe et le sponsor TotalEnergies et que "les planètes se sont alignées" pour permettre cette victoire d'Anthony Turgis, qui s'est montré clinique dans le final, comme l'a souligné son manager général.
"On a retrouvé le Anthony Turgis de Milan-San Remo, du Tour des Flandres"
"Je n'ai qu'un mot pour qualifier la fin d'étape d'Anthony : le sang-froid. À un moment donné, la victoire elle est là, les coureurs ne finissent qu'avec une cartouche, et Anthony a joué sur les nerfs. On a retrouvé le Anthony Turgis de Milan-San Remo, du Tour des Flandres, il nous a fait peur mais il n'a pas fait d'erreur, c'était génial [...] Anthony, c'est le vrai vélo, la culture. C'est un type qui sait tout faire", conclut Jean-René Bernaudeau, avant d'aller prendre dans ses bras l'un de ses coureurs, le jeune Thomas Gachignard.