Paris-Chauny - Paul Penhoët : «Frustrant, j'avais la condition pour gagner...»
Par Arthur DE SMEDT le 23/09/2024 à 10:11
Paul Penhoët n'est pas passé loin de lever les bras pour la première fois de la saison ce dimanche. Mais, comme lors de la dernière étape du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle Aquitaine il y a quelques semaines, le sprinteur de la Groupama-FDJ est tombé sur un Arnaud Démare (Arkéa - B&B Hotels) trop rapide pour lui dans la dernière ligne droite de Paris-Chauny. Placé dans son sillage lorsque le Picard a lancé le sprint, le Francilien de 22 ans n'a jamais pu remonter son aîné et ancien coéquipier. Déjà auteur de son huitième podium malgré un début de saison tronqué par une blessure, Paul Penhoët est revenu sur cette nouvelle place d'honneur frustrante au vu de sa forme du moment.
Vidéo - La réaction d'Arnaud Demare après sa victoire
Plus que 3 victoires pour Arnaud Démare pour atteindre la barre des 100 ! Ce dimanche, le Picard a obtenu son 97e succès en carrière en remportant #ParisChauny devant Paul Penhoët et Milan Fretin. À retrouver sur https://t.co/hItDtvxPXA pic.twitter.com/g3byUGKWOG
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) September 22, 2024
"On espère lever les bras d’ici la fin de saison"
"C’était chaotique dans les derniers kilomètres" , a-t-il commencé par analyser. "Mon plan était de virer en tête ou deuxième après le dernier virage, et de lancer immédiatement. Il restait 350 mètres, mais je pense que c’était faisable avec le vent de dos. Au final, on n’a pu mettre ça en application. J’ai notamment perdu Clément Davy à trois kilomètres de l’arrivée car il s’est fait tasser. J’ai dû me débrouiller un peu tout seul, mais j’ai réussi à trouver les bonnes roues et switcher de train en train. Il n’empêche, j’étais quand même assez loin au dernier virage, alors j’ai pris l’intérieur pour doubler des mecs. Mais en prenant l’intérieur, j’ai forcément freiné un peu plus et j’ai mis plus de temps à reprendre de la vitesse.
Le temps de relancer, Arnaud [Démare] avait déjà lancé son sprint. Je ne suis revenu sur lui que dans les 25 derniers mètres, confiait-il. C’est frustrant car c’est surtout une histoire de placement. On avait l’équipe et j’avais la condition pour gagner aujourd’hui. Ça reste du vélo, et on connaît les aléas dans le sprint. Il reste encore quelques courses et on espère lever les bras d’ici la fin de saison, ponctuait l’intéressé. Le point positif est que la condition est encore bonne à cette période de l’année", a conclu Paul Penhoët, qui aura une nouvelle opportunité de débloquer son compteur en 2024 dès mercredi sur le Omloop van het Houtland.