Paris 2024 - Parcours et favoris... la course en ligne des JO de Paris 2024
Un peu moins d'une semaine après le contre-la-montre des Jeux olympiques de Paris 2024, c'est l'heure de la course en ligne pour les hommes ! Samedi, à 11h, 90 coureurs vont s'élancer pour 273 kilomètres - la plus longue distance jamais parcourue lors de Jeux olympiques - à l'issue desquels on connaîtra le successeur de l'Équatorien Richard Carapaz, sacré en 2021 à Tokyo... et qui n'aura même pas la possiblilité de défendre son titre puisqu'il n'a pas été sélectionné par sa Fédération et n'a pas bénéficié d'une invitation par le Comité International Olympique (CIO). À quelques heures de l'évènement, Cyclism'Actu vous propose de découvrir le parcours et les favoris de cette course olympique.
Vidéo - L'équipe de France de Thomas Voeckler est prête pour samedi
Top 5�'�⃣ Contenders for the Men’s Road Race at the @Olympics 🔥
— UCI (@UCI_cycling) July 31, 2024
The stage is set for an epic battle at @Paris2024 with the best riders in the world set to fight for the ultimate glory 🤩
Who do you think will come out on �#OlympicCycling #Cycling #RoadCycling pic.twitter.com/fv9AtbZRjH
Le parcours
Après un défilé de 5 kilomètres pour admirer la tour Eiffel, la Seine, les Invalides et le Quartier Latin, le départ réel sera donné rue Gay-Lussac, dans le 5e arrondissement. Les coureurs quitteront alors Paris... pour mieux y revenir plus tard dans l’après-midi. Ils traverseront le département des Hauts-de-Seine par la côte des Gardes (1,9 km à 6%), à Meudon, apercevront plus tard le Château de Versailles, puis un autre château les attendra, à Saint-Germain-en-Laye, pour une première boucle dans le département des Yvelines animée par les côtes de Saint-Germain-en-Laye (1 km à 5,5%), et des Mesnuls (1,1 km à 6,1%).
Le parcours emmènera ensuite le peloton vers la vallée de Chevreuse et ses reliefs usants. Côte de Port-Royal (1 km à 5%), côte de Senlisse (1,3 km à 5,3%), côte d’Herbouvilliers (850 m à 5,7%), côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (1,3 km à 6,3%), côte de Châteaufort (900 m à 5,7%) avec sa stèle en hommage à Jacques Anquetil, côte de Bièvres (1,2 km à 6,5%)… de nombreuses difficultés se dresseront devant les coureurs, puis il sera temps de revenir dans la capitale, et ce par le musée du Louvre, sa Pyramide et l’Opéra Garnier.
Un circuit final avec la butte Montmartre
Les participants à cette course olympique découvriront un circuit final de 18,4 km, technique par ses virages et musclé par la côte pavée de la butte Montmartre (1 km à 6,5%). Après deux tours, les prétendants à la victoire se livreront une ultime bataille dans la troisième montée de la butte Montmartre jusqu’à la basilique du Sacré Cœur, dernier tremplin avant de plonger dans un final en toboggan. Les 9,5 derniers kilomètres les mèneront au pont d’Iéna, théâtre d’un sprint final de 230 mètres en direction du Trocadéro.
Les favoris
Après les Italiens Ercole Baldini et Paolo Bettini, ainsi que son compatriote Hennie Kuiper, le Néerlandais Mathieu van der Poel deviendra-t-il samedi le quatrième cycliste à avoir conquis sur la route le maillot arc-en-ciel de champion du monde et décroché une médaille d'or olympique ? Sur le papier, c'est tout à fait possible, le parcours parisien convenant plutôt très bien aux qualités du coureur de la formation Alpecin-Deceuninck. Accompagné pour l'occasion de Dylan van Baarle et Daan Hoole, Mathieu van der Poel a cette course olympique en tête depuis des mois, et comme il passe très rarement à côté de ses objectifs, il sera le favori du jour.
Un doublé inédit et historique pour la Belgique ?
Pour monter sur la plus haute marche du podium, le Batave devra cependant juguler la force collective de plusieurs nations, et notamment celle de la Belgique. Emmenée par ses deux médaillés du chrono, Remco Evenepoel et Wout van Aert, et possédant aussi dans ses rangs Jasper Stuyven, qui vient de réaliser un très bon Tour de France, et Tiesj Benoot, la sélection de Sven Vanthourenhout aura de quoi faire et tentera de faire de la Belgique le premier pays à obtenir l'or sur le chrono et sur la route lors d'une seule et même édition des JO.
La France mettra-t-elle fin à sa disette aux JO ?
Plus médaillée depuis 1956 sur la route, l'équipe de France pourra également compter sur un gros collectif, articulé autour d'un Julian Alaphilippe qui ne manquera certainement pas de faire parler son tempérament offensif samedi. Vainqueur de la dernière étape du Tour de République Tchèque dimanche dernier, l'ancien double champion du monde est en forme et va arriver avec de la confiance sur ce rendez-vous. Homme le plus rapide de la sélection de Thomas Voeckler, Christophe Laporte sera la meilleure carte de la France en cas d'arrivée au sprint, tandis que Valentin Madouas et Kévin Vauquelin devraient être utilisés pour attaquer de loin et rouler si besoin.
Des candidats à la pelle pour une médaille olympique
Tom Pidcock (Grande-Bretagne) - qui visera une médaille sur la route cinq jours après son deuxième titre olympique en VTT - Matej Mohoric (Slovénie), Brandon McNulty, Matteo Jorgenson (États-Unis), Alberto Bettiol (Italie), Marc Hirschi (Suisse), Maximilian Schachmann (Allemagne), Ben Healy (Irlande), Alexey Lutsenko (Kazakhstan), Jhonatan Narvaez (Équateur), Toms Skujins (Lettonie), Mathias Vacek (République Tchèque), Mattias Skjelmose (Danemark)... voici des coureurs qui miseront sur le mouvement pour décrocher une médaille olympique.
Pour leur part, les Mads Pedersen (Danemark), Biniam Girmay (Érythrée), Michael Matthews (Australie), Luka Mezgec (Slovénie), Alex Aranburu (Espagne), Laurence Pithie, Corbin Strong (Nouvelle-Zélande) et autre Luca Mozzato (Italie) ne seraient pas contre un sprint en petit comité pour conclure cette journée qui ne ressemblera à aucune autre puisque le peloton ne sera composé que de 90 coureurs, que les équipes ne seront au maximum composée que de quatre coureurs - ce qui va rendre le contrôle des évènements très difficile - et que ces derniers n'auront pas l'oreillette. Ça sent le grand spectacle !
Le profil de la course en ligne masculine des Jeux olympiques de Paris 2024
Samedi 3 août : Paris - Paris / 273 kilomètres (départ réel à 11h10, arrivée vers 17h50)
La liste des engagés
Algérie
Yacine Hamza
Argentine
Eduardo Sepulveda
Australie
Simon Clarke
Michael Matthews
Ben O'Connor
Autriche
Felix Grossschartner
Marco Haller
Belgique
Tiesj Benoot
Remco Evenepoel
Jasper Stuyven
Wout van Aert
Brésil
Vinicius Rangel
Canada
Derek Gee
Michael Woods
Chine
Xianjing Lyu
Colombie
Santiago Buitrago
Daniel Felipe Martinez
République Tchèque
Mathias Vacek
Danemark
Mikkel Bjerg
Michael Morkov
Mads Pedersen
Mattias Skjelmose
Équateur
Jhonatan Narvaez
Érythrée
Biniam Girmay
Estonie
Madis Mihkels
France
Julian Alaphilippe
Christophe Laporte
Valentin Madouas
Kévin Vauquelin
Allemagne
Nils Politt
Maximilian Schachmann
Grande-Bretagne
Tom Pidcock
Joshua Tarling
Stephen Williams
Fred Wright
Grèce
Georgios Bouglas
Hong Kong
Lau Wan Yau
Hongrie
Attila Valter
Bannière neutre
Gleb Syritsa
Iran
Ali Labib Shotorban
Irlande
Ben Healy
Ryan Mullen
Israel
Itamar Einhorn
Italie
Alberto Bettiol
Luca Mozzato
Elia Viviani
Japon
Yukiya Arashiro
Kazakhstan
Yevgeniy Fedorov
Alexey Lutsenko
Lettonie
Toms Skujins
Luxembourg
Alex Kirsch
Maurice
Christopher Rougier-Lagane
Mongolie
Jambaljamts Sainbayar
Maroc
Achraf Ed Doghmy
Pays-Bas
Daan Hoole
Dylan van Baarle
Mathieu van der Poel
Nouvelle-Zélande
Laurence Pithie
Corbin Strong
Norvège
Tobias Foss
Soren Waerenskjold
Panama
Franklin Archibold
Pologne
Stanislaw Aniolkowski
Portugal
Rui Costa
Nelson Oliveira
Rwanda
Eric Manizabayo
Serbie
Ognjen Ilic
Slovaquie
Lukas Kubis
Slovénie
Luka Mezgec
Matej Mohoric
Domen Novak
Jan Tratnik
Afrique du Sud
Ryan Gibbons
Corée du Sud
Euro Kim
Espagne
Alex Aranburu
Juan Ayuso
Oier Lazkano
Suède
Jakob Söderqvist
Suisse
Marc Hirschi
Stefan Küng
Thaïlande
Thanakhan Chaiyasombat
Turquie
Burak Abay
Ouganda
Charles Kagimu
Ukraine
Anatoliy Budiak
Uruguay
Eric Antonio Fagundez
États-Unis
Matteo Jorgenson
Brandon McNulty
Magnus Sheffield
Ouzbékistan
Dmitriy Bocharov
Venezuela
Orluis Aular