Route - Mondiaux - Thomas Voeckler : «Quand Julian abandonne après 35 km...»
Comme cela avait été le cas l'an passé à Glasgow, l'équipe de France Élite Hommes n'a pas décroché de médaille ce dimanche sur la course en ligne des Championnats du monde. Le meilleur des Bleus, Romain Bardet, a pris la dixième place, à 2'18" du Slovène Tadej Pogacar. "Je suis fier de l'équipe", souligne le sélectionneur Thomas Voeckler au micro d'Eurosport. Celui-ci a très rapidement dû changer ses plans puisque son leader, Julian Alaphilippe, a quitté la course au bout de 35 kilomètres suite à une chute et à une luxation de l'épaule gauche (de nouveaux examens sont prévus lundi en Belgique).
Vidéo - Thomas Voeckler revient sur ce Mondial 2024
"Quand Julian abandonne au bout de 35 kilomètres..."
"Au vu de son état de forme actuel, du niveau qu'il avait retrouvé et du circuit, la perte de Julian Alaphilippe a été énorme. Je ne suis pas en train de vous dire qu'il aurait pu faire quelque chose face à Pogacar, mais quand Julian abandonne au bout de 35 kilomètres, on se dit que ce n'est pas top, et c'est un euphémisme de dire ça. Il nous a manqué, c'est un élément indispensable, mais ça fait partie du vélo et il faut savoir relativiser car, vu ce qu'il s'est passé ces derniers jours, il y a des choses bien plus dramatiques que ça dans la vie", explique Voeckler en faisant référence à la tragédie Muriel Furrer.
#Zurich2024 : JULIAN ALAPHILIPPE ABANDONNE après une chute
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) September 29, 2024
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"Tout le collectif a bien travaillé"
N'ayant plus le coureur capable physiquement de rivaliser avec les tout meilleurs, l'équipe de France a a pu compter sur Pavel Sivakov, Romain Bardet et David Gaudu pour exister, mais ça n'a pas été suffisant ce dimanche. "Après l'abandon de Julian (Alaphilippe), j'ai ordonné à Romain Bardet de prendre sa place alors qu'il était prévu un peu plus avant. Pavel Sivakov faisait quant à lui partie des coureurs qui devaient anticiper avant que les gros ne mettent en route pour pouvoir serrer les fesses derrière eux. Ça l'a fait pendant un tour derrière Pogacar, mais malgré toute sa résistance et son abnégation, ça n'a pas suivi, et on a donc joué avec les gars de derrière. Tout le collectif a bien travaillé, David (Gaudu) et Romain étaient encore là alors qu'il y avait des attaques successives de Van der Poel et d'Evenepoel. Ça a été une course extrêmement dure", conclut Thomas Voeckler.