JO - Paris 2024 - Valentin Madouas : «J'ai confiance en Thomas Voeckler»
Aux côtés de ses très jeunes coéquipiers Paul Penhoët, Romain Grégoire ou encore Lenny Martinez, il passerait presque pour un vieux briscard. Poourtant, à 27 ans, Valentin Madouas entre seulement dans les plus belles années de sa carrière, prenant de plus en plus d'épaisseur au sein d'un effectif Groupama-FDJ rajeuni. Avec une victoire aux Championnats de France puis sa première classique WorldTour à Plouay, sur la Bretagne Classic, le puncheur breton semble arriver à maturité après une saison 2023 remarquable, probablement sa meilleure jamais réalisée. Rencontré par Cyclism'Actu jeudi soir à l'occasion de la Soirée des Coupes de France FDJ 2023, organisée dans les studios FDJ, à Boulogne-Billancourt, le fils de l'ancien coureur Laurent Madouas est revenu sur ses accomplissements de l'année et sur ses ambitions pour 2024.
Vidéo - Valentin Madouas au micro de Cyclism'Actu jeudi soir
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) November 28, 2023
Le maillot bleu-blanc-rouge ? "On est un peu plus observé, attendu et encouragé, mais..."
"Ce que je retiens en premier, c'est ma victoire aux Championnats de France. C'était un rêve de carrière pour moi de gagner cette course, un moment magique. Je retiens aussi évidemment ma victoire sur la Bretagne Classic, à Plouay, qui était très importante pouur moi et mon entourage", confie celui qui portera le maillot tricolore jusqu'en juin prochain. "Je réalise un peu maintenant. Après, ça ne change pas grand chose, on reste un coureur cycliste", explique Valentin Madouas, loin de se mettre une pression supplémentaire. "On prend juste le départ des courses avec un maillot un petit peu différent, en étant un peu plus observé, attendu et encouragé par le public, ce qui est super agréable. Mais pour le côté sportif, rien ne change, ça reste une course de vélo, il faut donner le maximum du départ jusqu'à l'arrivée".
Les JO de Paris 2024 ? "C'est forcément dans un coin de ma tête"
Sur le plan collectif, le Brestois a trouvé la saison de son équipe Groupama-FDJ "très bonne"... à l'exception d'un Tour de France mitigé. "On a été très régulier du début à la fin. Il y a juste eu un Tour de France un petit peu en-dedans, mais c'est le Tour, ça ne réussit pas tous les ans. Il ne manque que ça. Donc on va essayer de repartir sur les mêmes bases pour 2024". 2024, justement, doit lui permettre de cocher de nouvelles cases dans ses objectifs de carrière, avec des ambitions assumées. "On verra, mais je n'ai pas encore gagné sur un Grand Tour, donc ce sera un des objectifs de l'année prochaine. Je pense aussi être capable de gagner un Monument".
Autre épreuve qui pourrait bien figurer dans les plans du champion de France : la course en ligne des JO de Paris 2024, le 3 août prochain, sur un parcours long et usant qui devrait convenir à ses qualités d'endurance. "C'est forcément dans un coin de ma tête. Après, il faut aussi être sélectionné. Il n'y aura que quatre coureurs au départ, ce sera dur d'en faire partie. Ca va dépendre aussi des choix tactiques de notre sélectionneur Thomas Voeckler. Mais je lui fais confiance sur ce point, il alignera les quatres meilleurs coureurs possibles", a conclu un Valentin Madouas optimiste.