Superprestige - Laurens Sweeck : «Le vainqueur a toujours raison au final»
Par Noah VIGNAUD le 16/11/2024 à 18:14
C'était la semaine de Laurens Sweeck ! Après sa victoire lundi dernier pour la troisième manche du Superprestige à Niel, il s'est de nouveau imposé ce samedi, cette fois à Merksplas à l'occasion de la quatrième manche. Le leader de l'équipe Crelan-Corendon a lancé l'attaque décisive lors du dernier tour et a conservé son avance, après un duel tendu avec ses compatriotes Toon Aerts et Thibau Nys. C'est déjà sa troisième victoire de la saison, la deuxième en Superprestige, ce qui va lui permettre de remonter à la 8e place du classement général de la compétition, alors qu'il reste encore 4 manches à disputer.
Sweeck gana en Merkplas tras colocarse líder en la última vuelta@felipeorts15 🇪�', que tuvo un gran inicio, finalmente es octavo por un problema con la cadena pic.twitter.com/InoR7zSWzV
— Eurosport.es (@Eurosport_ES) November 16, 2024
"J'ai fait tout ce qu'il fallait, mais ce n'était pas facile"
Après la course, il est revenu sur sa stratégie plutôt défensive, qui a finalement porté ses fruits : "Je peux maintenant dire que j'ai fait tout ce qu'il fallait, mais ce n'était pas facile. Le vainqueur a toujours raison au final. Tout s'est simplement bien goupillé. Je n'avais pas les jambes pour imposer ma place en tête pendant toute la course, mais au bon moment, j'ai trouvé juste assez de souffle pour effectuer le mouvement vers l'avant. Dans le dernier tour, il s'agissait simplement de conserver ma position et de lancer une attaque dans la deuxième moitié, en espérant que personne ne puisse revenir," se remémore-t-il.
"À l'endroit où j'ai attaqué, j'avais une bonne trajectoire sur la droite. C'était un peu plus rapide, et j'avais remarqué que personne n'empruntait vraiment cette ligne pendant la course. À partir de là, il devenait pratiquement impossible de doubler. Il y avait encore un peu de puissance dans mon attaque, et c'était la bonne défense. Je ne pensais pas que la différence se ferait dans le sable, car tout le monde passait très vite. Je devais juste m'assurer d'être bien placé à ce moment-là. Michael Vanthourenhout avait déjà attaqué, tout comme Toon Aerts, mais ces deux-là commençaient à plafonner quand j'ai lancé mon attaque. Je n'ai tout simplement plus hésité", conclut-il.
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