Paris-Roubaix - Eddy Merckx a dorénavant un secteur pavé à son nom
Après Bernard Hinault, Marc Madiot, Gilbert Duclos-Lassalle, Frédéric Guesdon et John Degenkolb, un sixième ancien vainqueur de Paris-Roubaix - et le septième coureur si on ajoute le regretté Michael Goolaerts, décédé lors de l'édition 2018 - a un secteur pavé à son nom : Eddy Merckx ! Triple lauréat de l'Enfer du Nord (1968, 1970 et 1973), le Cannibale a ainsi vu le secteur de Camphin-en-Pévèle - le plus proche de la frontière belge - être baptisé secteur Eddy Merckx lors d'une cérémonie organisée à l'occasion du cinquantenaire de sa dernière victoire. Une stèle a également été inaugurée sur ce secteur situé dans le final de la course et qu'Eddy Merckx n'a jamais eu l'opportunité d'emprunter puisqu'il est apparu sur le parcours en 1980, soit trois ans après la douzième et dernière participation du champion belge à Paris-Roubaix. "Voir autant de monde, ça me fait énormément plaisir. Avoir un secteur à son nom, ça fait quelque chose, on reste immortel comme ça", a confié le Belge de 77 ans au micro de la RTBF.
Vidéo - Paris-Roubaix 1968... la 1ère victoire d'Eddy Merckx !
LÉGENDE à Roubaix 😶 pic.twitter.com/MDI60Ezrhw
— Les Amis de Paris-Roubaix (@A_ParisRoubaix) April 6, 2023
Paris-Roubaix - Le paradis pour le vainqueur de... l'Enfer du Nord !
De toutes les courses du calendrier cycliste, Paris-Roubaix est sans aucun doute la plus anachronique. Les valeureux coureurs qui s'y attaquent semblent parfois remonter aux origines du sport cycliste, lorsque les pionniers roulaient sur ces mêmes chemins, sur des vélos en acier et des boyaux autour du cou. Sur cette épreuve, le courage et l'abnégation peuvent parfois remplacer voire dépasser la force physique. Ce n’est pas forcément le plus fort qui gagne Paris-Roubaix, c’est le plus résilient à la douleur, le plus malin et le plus chanceux. C’est la course d’un jour avec le moins de dénivelé, mais une autre difficulté se dresse sous les roues des coureurs : les pavés. Ils sont bien sur la particularité de cette course. Disjoints, souvent en mauvais état, boueux ou poussiéreux selon la météo. 55 kilomètres de ces routes pavées sont recensés pour cette édition 2023, répartis sur 29 secteurs. Ceux-ci sont classés d’une à cinq étoiles selon leur degré de difficulté. Plusieurs d'entre eux portent des noms sans équivoque : le Chemin des Abattoirs ou encore la Tranchée d'Arenberg.
Paris-Roubaix - Le paradis pour le lauréat de ... l'Enfer du Nord ! #ParisRoubaix #ParisRoubaix202 #EnferduNord #ASO https://t.co/ISLblFAe1p #Cyclisme #Sport
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) April 7, 2023