Route - Diego Rosa : «Difficile de comparer Nibali et Aru»
Par Cyprien BRICOUT le 21/04/2016 à 15:12
Vidéo - Diego Rosa, 20e de sa première Flèche Wallonne
Diego Rosa n'a pas pour habitude de disputer les classiques du nord depuis le début de sa carrière. Lors de ses trois premières années dans le peloton professionnel, le coureur de l'équipe Astana a toujours préféré enchaîner le Tour du Trentin et le Giro d'Italia. Après avoir participé à l'Amstel Gold Race (1.UWT) et à La Flèche Wallonne (1.UWT), il prendra dimanche pour la toute première fois le départ de Liège-Bastogne-Liège (1.UWT), où il accompagnera un coéquipier : Vincenzo Nibali. Il devra aider le Requin de Messine à faire mieux que sa 13e place de l'année dernière. Et pourquoi ne pas rééditer un numéro comme sur le Tour de Lombardie (1.UWT), où il avait joué un rôle décisif dans la victoire de son leader. Pour Cyclingnews, le vainqueur d'étape sur le Tour du Pays Basque (2.UWT) s'est exprimé à propos de ce statut d'équipier de luxe qu'il maîtrise à merveille, que ce soit pour Nibali ou pour Fabio Aru : "Dans le final du Tour de Lombardie, je courais comme je cours habituellement avec Fabio (Aru, ndlr), puis Vincenzo est venu à ma hauteur et m'a dit : 'Non, pas comme ça. Je ne suis pas Fabio, procédons autrement'. J'ai juste eu besoin d'un petit moment pour comprendre. Avec Fabio, je cours beaucoup de courses par étapes, alors qu'avec Vincenzo, je n'ai couru que des Classiques. Avec Fabio, on cherche souvent à préparer des attaques d'une manière précise. Avec Vincenzo, on essayait plutôt d'établir une situation de course complètement différente, il est donc difficile de comparrer. Je suis à l'aise avec les deux. J'ai simplement besoin de comprendre quelles sont leurs demandes et de m'y adapter".
Le vainqueur de Milan-Turin (1.HC) ne devait pas être aligné sur les Ardennaises, mais il a dû remplacer Lieuwe Westra, malade. Il a accroché une 22e place sur la ligne après le Cauberg dimanche dernier. Il a livré son ressenti sur cette expérience : "J'étais dans le groupe de tête mais ce n'est pas vraiment une course pour moi. Ça arrive toujours groupé et le Cauberg est trop explosif pour un grimpeur avec mes caractéristiques. J'ai fait ce que je pouvais. Il n'y pas tant de course d'un jour qui me correspondent, donc je me suis naturellement tourné vers les courses pas étapes. On ne peut pas comparer le Cauberg au Superga, dans le final de Milan-Turin, qui sont des côtes complètement différentes".