Tour d'Italie - Romain Bardet, le faux départ : «On n'avait pas prévu ça»
Début de Tour d'Italie très compliqué pour Romain Bardet (Team dsm-firmenich PostNL). Alors qu'il faisait partie des prétendants les plus sérieux à un podium dans trois semaines à Milan, les espoirs du Français ont pris du plomb dans l'aile lors de la 1ère étape. Dès l'avant-dernière ascension du jour, alors qu'il restait encore une grosse trentaine de coureurs dans le peloton, Bardet a été mis en difficulté et décramponné. Si l'on pouvait penser qu'il allait complètement exploser, l'Auvergnat a finalement bien limité la casse, en ne concédant "que" 57 secondes sur Jhonatan Narvaez (INEOS Grenadiers) ou autre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates).
Vidéo - Romain Bardet a été en souffrance sur cette 1ère étape
Premier coup de théâtre sur ce #Giro, Romain Bardet dans le dur et distancé à 2 kms du sommet de la Colle Maddalena ! Maillot grand ouvert, le Français est en souffrance devant le ryhtme infernal imposé par UAE
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) May 4, 2024
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"Romain nous a dit à la radio qu'il ne se sentait pas très bien..."
Si Bardet ne s'est pas exprimé à l'arrivée, son fidèle coéquipier Chris Hamilton et son directeur sportif Matt Winston l'ont fait. "Malheureusement, ce n’était pas une journée parfaite pour nous puisque Romain a connu un mauvais moment dans une montée", explique Hamilton. "Kevin (Vermaerke) et moi étions là pour l'aider dans le final et avons réussi à l'aider à remonter un peu avant qu'il ne se lance dans la dernière montée. Au final, il n'a perdu que 57 secondes, donc nous sommes toujours dans la course. Si c’est notre mauvaise journée, on prend."
"Lors de la montée, Romain nous a dit à la radio qu'il ne se sentait pas très bien et c'était la première indication que nous avons eue de sa part", poursuit Winston. "Chris et Kevin avaient avancé dans le peloton pour le mettre en position puis reculé pour être avec lui. Je pense que nous avons assez bien limité nos pertes en fait. Il était assez loin derrière à un moment donné, mais les gars ont ensuite roulé assez fort. Les cyclistes sont humains : ils ont de bons et de mauvais jours. Aujourd'hui était une mauvaise journée. On n'avait pas prévu ça dès le premier jour, mais c’est comme ça. Il nous reste encore trois semaines. Je pense que ce classement général connaîtra un bouleversement massif au cours des trois semaines."