INTERVIEW - Lilian Calmejane : «Le nerf de la guerre... ça reste l'argent»

Par Arthur DE SMEDT le 24/10/2024 à 21:34. Mis à jour le 27/10/2024 à 10:45.
INTERVIEW - Lilian Calmejane : «Le nerf de la guerre... ça reste l'argent»
INTERVIEW
Photo : @Cyclism'Actu / CyclismActu.net

Une semaine après l'annonce surprise de sa retraite à seulement 31 ans, soit un peu moins de 10 ans après ses débuts professionnels chez Direct EnergieLilian Calmejane est revenu sur cette décision que l'on attendait pas forcément de si tôt au micro de Cyclism'Actu ! S'il a notamment marqué le cyclisme français avec sa victoire sur La Vuelta 2016 mais surtout sur le Tour de France 2017 à la Station des Rousse - son succès le plus mémorable parmi les 12 que compte sa carrière - le baroudeur albigeois a bien moins performé ces dernières années chez AG2R Citroen Team puis Intermarché-Wanty, lui qui rêvait de pouvoir lever les bras sur le Giro pour intégrer le cercle fermé des vainqueurs sur les trois Grands Tours. Les raisons qui l'ont poussé à ranger son vélo, ses futurs projets, son manque d'épanouissement dans un cyclisme moderne qui a bien changé, sa personnalité authentique, son avis sur la domination de Tadej Pogacar et les suspicions qui l'entoure... Lilian Calmejane s'est confié en longueur pour Cyclism'Actu dans un entretien qui est à lire et regarder ci-dessous !

Vidéo - Lilian Calmejane au micro de Cyclism'Actu

 

"Les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu..."

Lilian Calmejane, vous avez annoncé il y a une semaine votre décision de prendre votre retraite comme coureur professionnel, à 31 ans seulement. Comment expliquer-vous ce choix ?

C'est un choix qui s'est fait en cours de saison. Pour être tout à fait honnête et transparent, comme je l'ai quasiment toujours été tout au long de ma carrière, c'est d'abord à la sortie du Giro que je me suis vraiment fixé sur mon avenir. Ce qui était important pour moi, c'était de ne pas avoir de regret. Et après le Tour d'Italie, je me suis aperçu que c'était compliqué de réaliser mon rêve (de compléter la trilogie de victoires d'étapes sur les trois Grands Tours, ndlr). Mon but premier, c'était de continuer encore un an et d'arrêter en 2025. Dans la foulée de cette décision que j'ai prise avec mes proches et notamment ma femme, on avait plus ou moins un accord avec mon équipe actuelle, Intermarché-Wanty, pour resigner un an et finir en 2025.

Et de fil en aiguille durant l'été, les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévu. Cela m'a un peu poussé dans ma réflexion. Je me suis souvenu que par le passé, je m'étais fait la promesse que si un jour c'était un peu compliqué d'obtenir un contrat, c'est qu'il serait peut-être le moment de se poser les bonnes questions et pourquoi pas de tourner la page. Et très naturellement, je n'ai pas souhaité chercher ailleurs un contrat, j'ai préféré passer à autre chose et me diriger vers d'autres défis l'année prochaine. 

 

Revenons un peu sur votre carrière. Vous avez explosé en 2016 chez Direct Energie avec votre victoire sur le Tour d'Espagne, avant la consécration et votre succès à la Station des Rousses sur le Tour de France 2017. Vous avez cumulé 12 succès jusqu'en 2019, puis progressivement décliné en passant chez AG2R Citroen Team, puis enfin Intermarché-Wanty. Comment évaluez-vous votre trajectoire avec le recul ?

Pour moi, c'est assez simple, dans le sens où il faut se souvenir d'où je viens... Je ne viens pas à la base d'une famille ou du monde cycliste. J'ai toujours fait du sport avec sérieux, mais passer professionnel, ce n'était pas du tout un objectif dans ma vie. Ça m'est un peu tombé dessus par hasard. Donc si on prend le déroulé de ma carrière et mes résultats, je ne peux pas vraiment nourrir de regret, car c'était au-delà de mes espérances. Quand je suis arrivé chez les pros, bien sûr que je voulais participer au Tour de France. Mais je m'interdisais un petit peu de penser à remporter une d'étape, c'était un rêve ultime qui paraissait inaccessible. Et au final, tout est arrivé assez vite pour moi.

Les premières années ont été assez fastes, mais une carrière, ce n'est pas une progression linéaire et exponentielle chaque année. Il y a eu des hauts et des bas, un parcours parfois un peu compliqué, mais c'est le lot de toutes les carrières. Dans le cyclisme, il y a plus de moments difficiles que d'euphorie. Maintenant, je ne nourris pas de regret, si ce n'est de ne pas avoir fait le Giro un peu plus tôt dans ma carrière. Car au final, je ne l'ai fait que deux fois, et à une seule reprise en très bonne forme et en bonne condition. C'est à la limite mon seul mon regret. Mais en même temps, si j'avais fait le Giro plus tôt, peut-être que je serais passé à côté d'une victoire sur le Tour ou La Vuelta.

 

"Je me suis cassé les dents à de nombreuses reprises, mais ça m'a permis d'écrire quelques belles lignes"

Cette victoire sur le Tour de France restera comme LE moment fort de votre carrière ?

Oui c'est sûr. En tout cas c'est celui qui reste imprégné dans la tête des gens, et dans la mienne aussi. C'est quelque chose d'immuable. Maintenant, il y a des succès qui m'ont procuré autant d'émotions, qui m'ont filé autant la chair de poule. Si on parle d'émotion pure, ça fait partie de mes meilleurs moments sur un vélo, si ce n'est le meilleur, mais il y en a d'autres dont je me souviendrais toute ma vie.

C'est aussi une victoire qui me ressemble bien, elle illustre bien la manière dont j'ai voulu courir et ce que j'ai voulu transmettre comme émotions. C'est-à-dire tenter des choses, avoir du panache et aller au bout de l'effort. Car je ne pense pas que j'avais les meilleures capacités physiques. Je ne suis évidemment pas arrivé là par hasard, j'avais du talent et un moteur, mais ce que j'ai réalisé, d'autres auraient sûrement pu aussi le faire s'ils avaient eu plus de panache et plus tenté. Je n'ai pas eu froid aux yeux, j'ai beaucoup essayé, je me suis cassé les dents à de nombreuses reprises, mais ça m'a aussi permis d'écrire quelques belles lignes.

 

"Il y a des moments où j'aurais mieux fait de fermer ma bouche, mais ça fait partie de mon histoire"

On se rappellera forcément de ces qualités de baroudeur et de ce panache, mais également de votre personnalité authentique, de votre franc-parler qui vous caractérise et vous a parfois desservi, comme vous l'avez évoqué dans votre message sur vos réseaux sociaux. Garder cette authenticité durant votre carrière, c'était quelque chose d'important pour vous ?

On est soi-même malgré soi. Je suis quelqu'un de très transparent, mais surtout de très spontané. Et quand on a beaucoup de spontanéité, c'est parfois compliqué de freiner ses ardeurs ou de contrôler ses émotions. Je n'ai jamais trop été dans le contrôle des émotions. Même si ce sont deux choses différentes, je pense qu'un coureur comme Thibaut Pinot est un peu sur la même longueur d'onde que moi. Lui c'était plus les émotions pures, comme pleurer, crier... Il y a des personnes comme ça qui sont plus à fleur de peau, qui ont plus de sensibilité, et j'en fais partie. 

Après, il y a des moments où j'aurais mieux fait de fermer ma bouche ou d'effacer ce que j'ai pu écrire. Mais ça fait partie de mon histoire. Je ne pense pas non plus avoir blessé ou heurté beaucoup de monde, même si c'est vrai que j'ai parfois pris position sur des sujets et que je n'aurais pas dû. Je suis quelqu'un qui a été éduqué et qui déteste profondément l'injustice. Donc dès qu'il y a un sujet qui me tient à coeur, j'aime bien réagir et tenter de rétablir des vérités.

 

"Les réseaux sociaux ? Il y a tellement de débiles et de connerie humaine, on peut facilement être détruit..."

L'explosion des réseaux sociaux ces dernières années a à la fois servi et desservi cette propension que vous aviez à vous exprimer sur certains sujets ?

C'est vraiment compliqué, car sur les réseaux sociaux, on a affaire à une moitié de population qui n'a pas d'identité... Il y en a beaucoup qui ont plusieurs comptes ou qui sont là juste pour s'exprimer sans vraiment avoir d'identité. Il y a des réseaux sociaux que j'ai très vite délaissés, comme par exemple Twitter (aujourd'hui X, ndlr). C'est complétement inintéressant, on se bat contre quelque chose qu'on ne peut pas contrôler. Il y a tellement de débiles et de connerie humaine sur cette application que c'est difficile d'y mettre des informations.

Si je prends l'exemple d'Instagram, je trouve ça bien plus intéressant, car c'est illustré par des photos et on peut communiquer de manière bien plus positive. Au fil de ma carrière, c'est ce que j'ai essayé de faire dans ma communication, plus retenir le positif que le négatif. Après, les réseaux sociaux, les articles, les critiques, ça fait partie de la vie de toute personne exposée sur la scène médiatique. A un moment donné de ma carrière, j'ai été pas mal exposé et donc soumis à cette critique-là. Ça a pu me blesser par le passé, mais c'est quelque chose que j'ai par la force des choses rapidement intégré et mis un peu de côté, car sinon on peut facilement être détruit...

 

"Le milieu du cyclisme est très très étriqué, je me sentais à l'étroit"

Dans votre message sur Instagram, vous avez évoqué le fait que "vous ne trouviez plus votre place dans le peloton World Tour", que vous vous sentiez "un peu à l'étroit" et "moins épanoui" dans le cyclisme moderne. Qu'est-ce que vous entendiez précisément par là ?

J'en parlais avec un confrère récemment... Ces mots-là, il faut les interprêter d'une certaine manière. Quand je dis que je me sens moins épanoui, ce n'est pas dans le sens où le cyclisme a changé, car c'est plutôt ma vision qui a changé, surtout par rapport à ce que j'ai connu. Je suis arrivé dans le cyclisme dans une équipe qui était un tout petit peu en retard par rapport à certaines autres formations, où il y avait encore une notion de camaraderie, de bien-être, de plaisanterie... et ça marchait en plus de ça, on gagnait. Et quand on passe de ça, et qu'on voit petit à petit les choses évoluer de manière plus rationnalisée, professionnalisée, avec moins d'euphorie, forcément, il y a un peu de nostalgie par rapport à ce qu'on a vécu. J'étais moins épanoui car j'ai connu moins de bons moments dans ma deuxième partie de carrière que dans ma première.

Et quand je dis "à l'étroit", il faut se rendre compte que dans le milieu du cyclisme professionnel, même si on voyage, on voit tout le temps les mêmes personnes. Intellectuellement, c'est très très étriqué comme milieu, on a très peu de discussion autre que le cyclisme, les watts et la nutrition par exemple. Je passe plus de 200 jours loin de la maison, et au final, dans mon épanouissement personnel et la richesse intellectuelle que je peux avoir dans mon métier, je me sens à l'étroit, c'est dans ce sens-là qu'il faut le comprendre.

 

On a un peu l'impression d'entendre Thibaut Pinot évoquer les raisons qui ont fait qu'il a préféré s'éloigner du milieu du cyclisme professionnel...

Après, ce milieu, c'est aussi quelque chose de très addictif. Même si c'est encore hyper récent, je sais très bien qu'il y a des choses qui vont énormément me manquer. C'est une vie trépidante, même si malheureusement je pense que maintenant, pour être au plus haut niveau, on doit un peu se mettre dans une bulle qui fait qu'on se sent à l'étroit, que ce soit d'un point de vue personnel ou professionnel. Car si on en sort, on a un peu moins de rendement. C'est là qu'on commence à penser à plein de choses, que dans le monde, il y a d'autres opportunités que le cyclisme.

 

"Je n'ai jamais trop été perçu comme un gars qui pouvait endosser la casquette d'équipier modèle"

Est-ce qu'à un moment de votre carrière vous auriez pu intégrer l'une des "grosses cylindrées" du peloton, comme UAE ou Visma aujourd'hui, ou est-ce que c'était quelque chose de totalement incompatible avec votre manière de fonctionner ?

Pour être tout à fait honnête, ces dernières années, je n'ai pas du tout attiré ces équipes-là... En plus de ça, je suis le genre de coureur qui est connu dans le milieu pour être capable de coups de panache, pour avoir un peu de "grinta". J'ai le sens de la course, même si ça ne m'a pas toujours réussi. Et je n'ai jamais trop été perçu comme un gars qui pouvait endosser la casquette d'équipier modèle. Donc pour aller dans ces tops équipes, il fallait que je continue à gagner. Maintenant, bien sûr que j'ai eu en 2018 et surtout en 2019 de nombreuses propositions de ce genre de formation. A l'époque, UAE n'était pas une équipe qui faisait rêver, et Jumbo commençait tout juste à être costaud. Moi, j'ai grandi dans les années Sky / INEOS, même si je n'ai pas eu de contact là-bas. Mais je n'étais pas prêt à ça en 2019. J'ai écarté les équipes étrangères, et je me suis tourné vers AG2R Citroen Team et Vincent Lavenu, qui me voulait depuis l'époque du Vendée U.

 

"Le nerf de la guerre, ça reste l'argent, on ne va pas se mentir"

Si on prend un peu de recul par rapport à vous et l'annonce de votre retraite, comment avez-vous vécu de l'intérieur cette saison 2024 marquée par l'ultra domination de Tadej Pogacar et d'UAE ? On ressentait presque une forme de résignation de la part des autres coureurs du peloton face au Slovène en fin d'année...

C'est possible, après moi je n'étais pas dans l'emballage final avec ces mecs-là, je n'avais pas les jambes donc c'est compliqué (rires). Après, même avec toutes ces victoires, il reste encore un calendrier assez fourni pour pouvoir aller gratter des résultats et se faire plaisir partout ailleurs. Maintenant, c'est sûr qu'il faut se rendre compte qu'il y a des équipes qui fonctionnent avec 12 à 18 millions de budget, et d'autres avec plus de 50 millions... Je suis d'une région plus rugby, mais pour faire une comparaison avec le foot, c'est quasiment impossible pour un club comme Strasbourg d'aller gagner contre le PSG. On peut toujours faire des coups, mais forcément l'écart se creuse entre les 3 ou 4 grosses équipes qui ont des moyens colossaux, et le reste qui essaye de capitaliser sur des jeunes qui vont monter, ou prendre des mecs qui sont un peu sur le déclin pour les relancer. Chacun essaye de trouver son créneau pour exister, mais le nerf de la guerre, ça reste l'argent, on ne va pas se mentir...

 

"Les doutes sur Pogacar ? Regardez les JO et Léon Marchand, plein de gens doivent aussi se poser des questions"

Comme à chaque fois qu'un coureur comme Pogacar domine autant la planète cyclisme, les suspicions de dopage vont bon train pour remettre en cause la crédibilité des performances observées. Quelle est votre opinion là-dessus ?

J'ose espérer justement que ce soit plutôt une bonne chose dans un sport de toujours avoir des doutes. Cela veut aussi dire qu'il y a de belles performances qui se font, des choses un peu "extraordinaires", et je pense que le sport de haut niveau quoi qu'il arrive est extraordinaire. Il n'y a pas longtemps, on m'avait demandé de témoigner de mon admiration pour mon métier. Et la personne me disait, ça m'avait marqué, qu'avec beaucoup de travail on pouvait arriver à être pro. Et moi je lui expliquais, comme je le fais régulièrement avec les jeunes, que malheureusement pour être cycliste pro, même si on le veut vraiment, il y a aussi un part de talent et d'inné, et que tout le monde ne peut pas au haut de la pyramide. Et même à l'intérieur du haut de cette pyramide, il y a des différences.

Si on prend tous les sports, il y a des exemples marquants. Regardez les JO de cette année, un garçon comme Léon Marchand, il y a plein de gens qui doivent se poser des questions sur ses performances. Un athlète comme Usain Bolt, qui pour moi est le plus grand sportif de tous les temps, c'est pareil. Il y a toujours quelques athlètes qui sont ultra dominateurs. Mais qui dit que Tadej Pogacar va encore être à ce niveau-là pendant 5 ans ? Je n'en suis pas sûr. C'est normal qu'il y ait des interrogations, le cyclisme est un sport difficile qui a vécu pas mal de scandales avec le dopage, donc ça le suivra longtemps. En tant que coureur professionnel, il ne faut pas être hanté par ça et penser que tout le monde triche. Il faut rester fidèle à ses valeurs et continuer.

Le seul exemple concret que j'ai pu vivre, je me souviens que j'étais un peu déçu et amer, c'était en 2018. J'avais fait deuxième à l'Espigoulier sur une étape du Tour de La Provence, et ue semaine plus tard, le vainqueur Rémy Di Grégorio avait été contrôlé à l'EPO. Ce jour-là, je me suis forcément dit : "putain, il devait sûrement être chargé le jour où il a gagné, il m'a volé une victoire". Mais au final, il faut avancer et continuer à faire son sport sans trop penser à ces choses-là.

 

"Une chose est sûre, mon corps est encore jeune physiquement, et j'ai beaucoup d'appétit..."

En parlant d'avancer, vous êtes donc désormais jeune retraité. Comment le vivez-vous et quels sont vos plans pour la suite ?

Déjà, certes la saison s'est terminée, mais je ne serai officiellement retraité qu'au 1er janvier 2025, je suis encore lié par contrat. Ce qui est simple pour moi, c'est que je veux être 100% honnête avec moi-même et mes valeurs. Quand je dis que je n'ai plus ma place en WorldTour, je finis encore sur le Tour de Guangxi avec un niveau correct. Je peux encore faire du vélo à ce niveau, mais c'est surtout que ça ne m'intéresse plus, je n'y trouve plus de sens.

Par contre, une chose est sûre, mon corps est encore jeune physiquement, et j'ai beaucoup d'appétit. Je me sens encore d'attaque à avoir un schéma de vie de sportif de haut niveau. Les deux sports que j'aime le plus, c'est le cyclisme et la course à pied, donc forcément pour l'année prochaine, je vais travailler dans ce sens, il y aura quelques dates sur des triathlons mi et longue distance, du trail... On verra jusqu'où ça me mène, mais je suis en train de construire ça avec des partenaires et mon entourage proche.

 

En ce qui concerne le monde du cyclisme, allez-vous continuer à le suivre tout au long de l'année, et est-ce qu'une future reconversion comme directeur sportif ou manager comme le font de nombreux autres coureurs pourrait vous intéresser ?

Pour ces métiers-là, j'ai envie de dire que non. En revanche, m'intéresser et suivre le cyclisme, bien évidemment. Il y a encore des gens que je connais bien, et je veux voir comment mon sport évolue. Je ne suis pas du tout aigri et amer de mon milieu. Il m'a tout apporté, comme mon premier bulletin de salaire. Exceptés quelques stages dans mon école de commerce, je n'ai jamais eu d'autre travail. Un poste dans une équipe cycliste, ce n'est pas du tout dans mes projets à court et moyen termes. Sur le long terme, c'est difficile de se projeter, mais pourquoi pas. Je suis quelqu'un d'assez loquace et qui aime bien le phrasé, donc pourquoi pas aussi avoir un rôle de consultant ou d'ambassadeur de course. C'est déjà un peu prévu, même si je ne peux pas encore communiquer dessus. Ce sont des rôles que j'ai envie d'essayer. Cela permet de garder un lien avec le cyclisme et des gens qui m'ont soutenu et comptent pour moi. 

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