Tour d'Espagne - Michael Woods : «Je suis sur un nuage, c'est une libération»
Le Canadien Michael Woods (Israel-Premier Tech) s'est imposé au sommet du terrible Puerto De Ancares ce vendredi sur la 13e étape du Tour d'Espagne. Le Canadien s'est envolé dès les premiers forts pourcentages de l'ultime ascension. Woods prouve une nouvelle fois qu'il est capable de gagner sur toutes les grandes courses, lui qui s'était déjà imposé sur La Vuelta, mais aussi sur le Tour de France, au Puy-de-Dôme.
Vidéo - Michael Woods, vainqueur de cette 13e étape
#LaVuelta24 Le champion du Canada, Michael Woods, s'impose sur la 13ème étape du Tour d'Espagne. Derrière, Primoz Roglic vole dans les terribles pentes du Perto de Ancares alors que Ben O'Connor est en difficulté. pic.twitter.com/WWWHKritzC
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) August 30, 2024
"J'avais le Puy-de-Dôme en tête"
Michael Woods a évoqué sa victoire à l'arrivée : "Je suis sur un nuage. Mon grand objectif était de gagner une course avec le maillot de champion du Canada. J'ai eu une saison difficile cette année. La course a été difficile. Et c'est un grand moment de catharsis, une grande libération. La pression est montée d'un cran et le fait de remporter cette victoire maintenant me met sur un nuage. Il me manque une étape du Giro. C’est ma troisième étape de la Vuelta, j'en suis très fier. Je ne rajeunis pas, c'est toujours agréable de gagner à cet âge et je vais savourer."
Woods a été très inquiet par la chute des UAE Team Emirates : "J'ai eu beaucoup de chance de me retrouver dans l'échappée avec Dylan (Teuns) et Riley Sheehan. Ils ont fait un super travail. J'ai été un peu isolé plus tard quand Jay Vine, Brandon McNulty et Marc Soler m'ont attaqué. Quand Brandon et Jay ont chuté, j'ai vraiment eu peur. J'espère qu'ils vont bien. Ensuite, je savais que j'étais le gars à battre dans la montée. J'avais le Puy-de-Dôme en tête. Je savais que tant que je maintenais les gars à ma portée, j'avais une chance de gagner parce que la montée me convenait vraiment. Je ne voulais pas partir aussi tôt que Mauro [Schmid], mais il a fallu y aller. C'était 4 longs kilomètres où j'étais seul.”