Tour de France - Cédric Vasseur : «Les critiques ? Il y a beaucoup de haine»
Malgré un bon travail de toute son équipe au long de la journée, Bryan Coquard n'a pas été en mesure de venir chercher un résultat ce samedi sur la 8e étape du Tour de France. Avec deux petits tops 10 au compteur et un Guillaume Martin déjà loin au général (24e à 7'41", ndlr), la formation Cofidis vit un début de Tour de France difficile. Et quand l'on rajoute à ça des "clashs" en interne - entre le manager général Cédric Vasseur et son coureur Axel Zingle - l'ambiance ne semble pas au beau fixe au sein de la formation française. Pourtant, Cédric Vasseur a tenu a calmé tout le monde et à revenir sur les évènements des derniers jours au micro de Cyclism'Actu.
Vidéo - Cedric Vasseur à l'arrivée de cette 8e étape
Et de deux victoires pour Biniam Girmay sur le #TDF2024 ! À Colombey-les-Deux-Églises, au sommet d'un difficile faux plat montant, l'Érythréen devance Jasper Philipsen, encore 2e. À retrouver sur https://t.co/hItDtvynN8 pic.twitter.com/ugDLUeC9PT
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) July 6, 2024
"C'est une déception de ne même pas rentrer dans le top 20"
"C'était une belle arrivée, l'équipe a vraiment fait un super boulot pour Bryan Coquard", a déclaré Cédric Vasseur à l'arrivée de cette 8e étape. "On a vu Simon Geschke, Alexis Renard, Piet Allegaert... Et un grand coup de chapeau à Axel Zingle, qui s'est vraiment sacrifié dans le dernier kilomètre pour essayer d'emmener Bryan le plus près possible de la ligne. Malheureusement, sur une arrivée difficile comme ça, il faut des jambes exceptionnelles, et surtout ne pas lancer prématurément. Bryan a dû lancer à 250 mètres et c'était trop tôt... On n'était pas dans le bon timing, on échoue encore pour la victoire d'étape, mais on a vu de belles choses de la part de l'équipe Cofidis. Peut-être qu'on va devoir changer de stratégie. Aujourd'hui on avait encore tout sacrifié pour Bryan, donc c'est une déception de ne même pas rentrer dans le top 20."
"On a échoué, je suis le premier à le dire"
"Chaque jour on a une stratégie qui est bien définie, quand un coureur ne suit pas la stratégie et qu'on échoue, ça peut être frustrant", poursuit le manager général. "Aujourd'hui on a échoué, je suis le premier à le dire, mais chacun a contribué. Quand on échoue de cette façon là, il n'y a rien à dire, à part chapeau à tout le monde. Mais on ne va pas se laisser abattre par ce qu'il s'est passé aujourd'hui, on va rebondir."
"Depuis que je suis devenu manager chez Cofidis en 2018, j'ai l'habitude des critiques. Ça fait partie du jeu et de la société aujourd'hui. Il y a beaucoup de haine et de méchancetés qui se disent, surtout via les réseaux sociaux. Mais je ne passe pas beaucoup de temps dessus, je préfère le passer avec mes coureurs et mon staff. J'espère qu'on trouvera une ouverture et qu'on gagnera une étape, c'est notre objectif", conclut-il.