Tour d'Italie - Romain Bardet : «Pogacar ? Il ne peut pas s'en empêcher... »
Romain Bardet n'avait pas connu une grande journée sur la 16e étape du Tour d’Italie, les conditions météorologiques l'ont rendu d'autant plus compliqué que les lendemains de journée de repos ne sont pas le fort de l'Auvergnat. Mais Romain Bardet a rebondi sur la 17e étape ce mercredi, en tentant de dynamiter la course avec l'aide son équipe, la dsm-firmenich PostNL. Une tentative vaine, mais une journée rassurante pour le Français.
Vidéo - Georg Steinhauser s'offre la 17e étape, sa 1er victoire pro
Georg Steinhauser s'offre en solitaire la 17e étape du #GirodItalia ! Parti à 34 kms de l'arrivée, l'Allemand de 22 ans décroche son 1er succès pro. Tadej Pogacar termine lui tranquillement 2e, Ben O'Connor perd gros
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) May 22, 2024
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"Le peloton n’a pas vraiment voulu me laisser partir"
Une nouvelle journée éprouvante pour les coureurs qui ont encore roulé sous la pluie. "C’était intense" a confirmé Romain Bardet, "C’est le genre d'étapes qui peuvent me convenir. J’étais dans l’échappée dès le début mais le peloton n’a pas vraiment voulu me laisser partir. Je me suis relevé dans la vallée, car je ne voulais pas laisser trop de force. On a essayé de tirer le maximum du parcours, des descentes humides et tout. À la fin j’avais encore des jambes correctes donc c’était plutôt une bonne journée" a déclaré le Français au micro d’Eurosport après l’étape.
"Pogacar est un coursier, quand il sent qu’il y a de l’excitation et de l’adrénaline, il aime y aller"
"On est revenu sur l’échappée mais ce n’était pas le moment le plus propice" a expliqué le grimpeur Français. "Ce n’était qu’un col de troisième catégorie donc nous nous sommes demandé quoi faire à ce moment-là (à 62 kilomètres de l’arrivée, ndlr), ce n’était pas très limpide. Je n’ai pas vraiment de regrets parce que de toute façon, quand on a fait notre mouvement, j’avais Pogacar (leader, UAE Team Emirates) dans la roue (à 61 kilomètres de l’arrivée, ndlr). Il n’était pas décidé à me laisser partir, il ne peut pas s’empêcher de faire la course" a-t-il sourit avec de constater honnête, "de toute façon, dans la montée c’était vraiment lui le plus fort donc voilà. J’ai eu de bonnes jambes, bien mieux qu’hier. C’est parti pour une bonne dernière semaine."
Questionné sur le comportement de Tadej Pogacar qui ne laisser pas les favoris partir, Romain Bardet explique : "Je ne pense pas que Pogacar vienne me chercher, il a juste envie de faire la course. C’est un coursier et quand il sent qu’il y a de l’excitation et de l’adrénaline, et qu’il sent que les mecs ont mal aux jambes, il aime y aller, c’est tout" a-t-il conclu. L'Auvergnat reste motivé pour faire du mieux possible jusqu'à Rome : "Les gars ont fait un très bon travail aujourd'hui donc nous pouvons en tirer confiance. Il nous reste encore quelques étapes de montagne pour essayer quelque chose" a ajouté sur les réseaux sociaux de la dsm-firmenich PostNL.