Tour d'Italie - Michael Valgren, 2e mais heureux : «Ça signifie beaucoup»
Il y avait pas mal d'émotion pour Michael Valgren (EF Education-Easy Post), à l'arrivée de la 5e étape du Giro. Le Danois n'a pas gagné, battu in extremis par Benjamin Thomas (Cofidis), mais il était heureux d'être de retour à ce niveau : "Cette deuxième place signifie beaucoup pour moi. Il y a quelques années je n'étais pas sûr d'avoir un nouveau contrat, l'équipe m'a beaucoup aidé. Je suis heureux de les payer en retour, je leur dois d'être encore un coureur professionnel. Merci à eux", a-t-il déclaré.
Vidéo - Benjamin Thomas a battu Michael Valgren à Lucca
An amazing ride by our Dane to take second on the stage by this much ðŸ¤
— EF Pro Cycling (@EFprocycling) May 8, 2024
Our hearts couldn’t possible handle more. Michael, you fricking champ. �'� pic.twitter.com/6RLd5TDTLf
De retour à Lucca
Le coureur de 32 ans, vainqueur notamment de l'Amstel Gold Race et du Circuit Het Nieuwsblad, sort en effet d'une période compliquée. Privé du Tour de France 2022 qui partait de chez lui, au Danemark, à cause d'une chute qui lui avait notamment fracturé le bassin, il ne fait son retour à la compétion que dix mois plus tard, le 30 avril 2023. Encore est-ce un retour particulier, puisqu'il effectue cette saison 2023 au sein de l'équipe réserve, la EF Education-Nippo Development, ce qui lui a permis de participer à certaines courses UCI Pro Series en tant que coureur invité dans la WorldTeam. Il avait réintégré l'équipe première pour la saison 2024. On comprend sa satisfaction après cette belle performance, d'autant que ce n'était pas n'importe où.
"Lucca est une ville particulière pour moi, j'y ai vécu lors de ma première année pro, donc c'était spécial, je connaissais très bien les 50 derniers kilomètres. C'était chouette d'être de retour ici." Sur le déroulé de la course, il ne regrettait rien : "J'y ai cru seulement quand il restait 3 ou 4 kilomètres, parce qu'on pense toujours que le peloton peut reprendre plus ou moins 10 secondes par kilomètre. On a bien collaboré, ce qui nous a aidé c'est la petite descente, où tu ne peux pas dépasser une certaine vitesse. Le gars de Polti (Andrea Pietrobon) prenait des courts relais, pas très appuyés, et sur la fin il a placé cette attaque. Cela a un peu tout désorganisé, j'ai dû faire un très long sprint, un peu à la Magnus Cort Nielsen, mais je ne suis pas aussi doué que lui" a-t-il expliqué dans un sourire.