Mondiaux - Quentin Pacher : «Laporte fait 2, on ne peut pas être déçu»
Par Arthur De SMEDT le 25/09/2022 à 16:04
Pour sa deuxième participation à la course en ligne des Mondiaux, après avoir été du sacre de Julian Alaphilippe en 2020 à Imola, Quentin Pacher a de nouveau fait honneur à sa sélection. En forme depuis sa très belle Vuelta, le puncheur tricolore a respecté la tactique de course offensive mise en place par Thomas Voeckler en attaquant à environ 60 kilomètres de l'arrivée dans le Mount Pleasant. Une initiative qui a permis de créer un beau mouvement de course - avec notamment Romain Bardet et Florian Sénéchal - et qui s'est avéré être le bon. Malheureusement, c'est le prodige belge Remco Evenepoel qui en a profité pour aller au bout et devenir champion du monde. Sauvée par le magnifique sprint pour l'argent de Christophe Laporte, l'équipe de France et Quentin Pacher n'avaient pas de regret après la ligne.
Vidéo - Evenepoel sur le toit du monde, Christophe Laporte en argent
Clap de fin de ces championnats du monde route 2022 avec la médaille d'argent de Christophe Laporte sur la course en ligne Elite Hommes 🌈
— FFC (@FFCyclisme) September 25, 2022
Une équipe de France offensive tout au long de la journée pour dynamiter la course, récompensée par ce beau podium 🥈 pic.twitter.com/FziZqU85cV
"On avait un plan ambitieux en tête"
"On avait un plan en tête, il était assez ambitieux avec beaucoup de mouvement", a expliqué le pensionnaire de la Groupama-FDJ à notre micro. "Durcir la course dès le début, c'était prévu. On s'est lancé là-dedans assez tôt, car il fallait décanter la course, qu'elle soit dur pour nous. J'avoue que je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé dans le final, pour moi la course s'est arrêtée à un tour de l'arrivée. J'entends que Christophe (Laporte) fait 2... Je ne pense pas qu'on puisse être déçu, on est sans doute tombé sur plus fort que nous aujourd'hui (dimanche)".
"On savait très bien qu'Evenepoel allait partir au bout d'un moment"
"Forcément, quand on a vu qu'Evenepoel était là, on a gardé un oeil dessus", a poursuivi Quentin Pacher. "On savait très bien qu'il allait partir au bout d'un moment. Il fallait que Romain (Bardet) soit le plus proche de lui, car c'était le plus fort de nous trois à l'avant, avec Pavel (Sivakov). Mais on sait très bien que lorsqu'il est très fort comme ça... Quand on a vu qu'on ne pouvait pas le suivre, on a de suite commencé à regarder derrière pour essayer de faire revenir les copains qui étaient frais au sein du peloton".