ITW - Cyril Gautier : «En contact avec d'autres équipes»
Par Sam MYON le 30/07/2015 à 13:30
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Entreprenant sur le dernier Tour de France, Cyril Gautier (Team Europcar) était présent mardi soir à Lisieux pour lancer la série des Critériums d'après Tour. Il revient sur ses trois semaines de course au micro de Cyclism'Actu, mais aussi sur sa fin de saison et l'avenir du Team Europcar.
Cyril, on vous a souvent vu à l’attaque avec vos coéquipiers du Team Europcar sur le Tour de France, quel est le bilan au sortir de ces trois semaines ?
C’est un beau Tour ! On a répondu présent même s’il n’y a pas eu d’aboutissement avec la gagne au bout. Bryan (Coquard) a failli s'imposer sur les Champs-Élysées ! Cette victoire serait venue récompenser nos efforts. En tout cas, nous finissons ce Tour sans regret avec l’image d’une équipe qui se bat tout le temps et ne lâche rien.
Et d’un point de vue personnel ?
Pour ma part j’avais deux rôles sur ce Tour de France. Le premier c'était de gagner une étape. J'étais présent dans les échappées à Rodez (6e) et à Mende notamment mais je suis passé à côté aussi. Mon autre rôle était d’épauler Pierre (Rolland) le plus longtemps que je pouvais, j’ai essayé de donner mon maximum pour lui notamment vers Saint-Jean-de-Maurienne lorsqu’il fait deux. Malheureusement, la réussite n’était pas de notre côté cette année.
Nous sommes à Lisieux pour le premier Critérium d’après Tour en France, que représentent à vos yeux ces Critériums ?
C’est un prolongement du Tour de France. Ils permettent une certaine proximité avec le public qui nous a supporté pendant trois semaines. À Lisieux pour ce premier Critérium en France, il y a vraiment beaucoup de monde, beaucoup de stands répartis tout au long du parcours. Un enthousiasme particulier entoure cet évènement. C’est bien car l'organisateur Bernard Aubril se bat énormément pour le sauver. Ça ne doit pas être simple à gérer car il faut aller les chercher… les sponsors.
Les spectateurs massés le bord des routes à Lisieux ont eu une bonne surprise avec la venue de Thomas Voeckler, invité de dernière minute. Comment l'avez-vous convaincu de venir ?
Thomas est une tête d’affiche. Il n’y a qu’à voir sa côte de popularité ici, les gens se déplacent aussi pour lui. C’était important pour nous d’essayer de le convaincre d’ajouter un Critérium (son seul cette saison) à son programme de course. Il a accepté et c’était, je pense, une très bonne nouvelle pour les spectateurs.
Le Tour est maintenant derrière nous mais votre saison n’est pas terminée pour autant ?
Non, loin de là. Ma prochaine course sera La Vuelta que je vais découvrir et qui débute dans trois semaines... ça arrive vite. L’objectif sera forcément d’essayer de remporter une étape, c’est une course qui pourrait bien me convenir.
Jean-René Bernaudeau est à la recherche d’un nouveau partenaire qui viendrait sauver l’équipe, mais si aucune solution n’est trouvée, quelle est la date limite pour les coureurs avant de s’engager ailleurs ?
Je ne vais pas le cacher, je suis en contact avec d’autres équipes. Personne n’est dupe, beaucoup dans l’équipe cherchent aujourd’hui à avoir des contacts. De son côté, Jean-René se démène pour retrouver un sponsor alors on verra dans les jours qui viennent si une bonne nouvelle arrive. On avait attendu jusqu’à fin octobre en 2010, c’est sûr que je n’attendrai pas aussi longtemps cette année.
* Propos recueillis par Sam Myon à Lisieux.