Transfert - Marc Madiot : «Lenny Martinez ? On n'a pas le droit de s'exprimer»
C'est l'une des informations cyclistes de ce début du mois de mars : Lenny Martinez pourrait ne plus porter le maillot de la Groupama-FDJ en 2025 ! En fin de contrat à l'issue de l'exercice en cours, le grimpeur français de 20 ans serait très sollicité à l'étranger, et selon le journaliste Pierre Carrey, qui a publié un article sur le sujet dans le journal Le Monde, mais aussi nos confrères de la Gazzetta dello Sport, la Bahrain Victorious aurait déjà fait une offre extrêmement alléchante au vainqueur de la Classic Var et du Trophée Laigueglia. Présent ce dimanche matin sur l'antenne de RMC dans l'émission Les Grandes Gueules du Sport, dans laquelle il intervient quelques fois par mois, Marc Madiot a été amené à évoquer la situation de son coureur.
Vidéo - Lenny Martinez, l'une des attractions du prochain mercato ?
"On n'a pas le droit de s'exprimer sur les coureurs français avant le 1er août"
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le manager général de la Groupama-FDJ ne s'est pas montré très disert sur le sujet. "Le règlement sportif actuellement en vigueur dans le cyclisme dit qu'on n'a pas le droit de s'exprimer sur les coureurs français avant le 1er août", explique le Mayennais. "On revient le 1er août Marc ?", questionne alors Jean-Christophe Drouet, l'animateur de l'émission. "On revient le 1er août", acquiesce Marc Madiot, avant de parler des grosses différences de budget et de législation entre les équipes du peloton.
Lenny Martinez vers un départ de la Groupama-FDJ ?
— Les Grandes Gueules du Sport - RMC (@GGsportRMC) March 10, 2024
🗣 Marc Madiot : "On n'a pas le droit de s'exprimer sur les coureurs français avant le premier août." #RMClive pic.twitter.com/LDQltvxtHZ
"Nous avons des moyens intéressants à la Groupama-FDJ, mais..."
"Nous avons des moyens intéressants à la Groupama-FDJ, mais nous ne sommes pas dans la même situation que certains partenaires, sponsors ou les États qui sévissent aujourd'hui dans le cyclisme. Et puis on a des lois françaises qui nous protègent socialement et de manière cohérente, avec les charges, la sécurité sociale, les bulletins de salaires et autres, sauf que lorsqu'on se retrouve face à des gens qui sont des travailleurs indépendants et des adversaires qui ont des budgets quasiment illimités, ça devient compliqué pour nous", conclut Marc Madiot, qui avait déjà évoqué ses problématiques au micro de Cyclism'Actu au début du mois de janvier. Un discours que vous retrouvez dans la vidéo ci-dessous.