ITW - Marc Madiot : «Il ne faut surtout pas qu'on ressemble au foot !»
La présentation de la nouvelle cuvée de la Groupama-FDJ avait lieu ce mercredi, et c'est bien sûr en la présence de Marc Madiot, son manager général, qu'elle s'est déroulée. Changement de vélos, restructuration du staff technique, Thibaut Pinot et Arnaud Démare qui ne sont plus là... beaucoup de choses ont évolué ces derniers mois au sein de la structure française. "Nouveau chapitre, nouveau livre, nouvelle histoire. Il y a de l'envie, de la motivation et de la détermination, je n'ai pas d'appréhension particulière par rapport à l'arrivée de la saison. Mon voeu pour 2024 ? Le même que lors des années précédentes : gagner des courses. Le plus possible, le plus souvent possible et les plus grandes possibles", affirme le Mayennais au micro de Cyclism'Actu, avant de longuement disserter sur le cyclisme d'aujourd'hui, son évolution et la place du sport en France.
Vidéo - Marc Madiot au micro de Cyclism'Actu avant la saison 2024 !
#CyclismActu : à la prez de l’equipe @GroupamaFDJ avec ses 5 leaders 😇�'ðŸ»â™‚�'�
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) January 10, 2024
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L'évolution du cyclisme : "Il ne faut surtout pas qu'on ressemble au foot !"
"Ce qui serait gênant, ce serait de ressembler de plus en plus au foot, même si j'aime le foot. Il ne faut surtout pas qu'on lui ressemble. Il faut qu'on sache garder nos valeurs, nos repères, et j'attends beaucoup de l'UCI dans ce domaine. Je ne les attends pas que sur la hauteur de la socquette, je les attends sur la régulation de notre sport. Le salary cap, tenir compte des désavantages fiscaux qu'on peut avoir en France... il faut remettre un peu d'équilibre dans la compétitivité des acteurs de notre sport si on veut que le cyclisme continue à se développer et à avancer."
"Le cyclisme est condamné à faire mieux, sinon..."
"Le rôle essentiel de l'UCI pour moi, c'est de réguler les situations pour permettre à tout le monde de vivre et d'exister. Ce qui s'est passé ces dernières semaines avec les fusions et les transferts, ça met en évidence une certaine fragilité de notre sport, qui paraît solide comme un roc mais qui repose en fait sur beaucoup de sable. Si le cyclisme doit et peut mieux faire ? Il est condamné à faire mieux, sinon il se fera bouffer par les autres sports. Il ne faut pas oublier qu'il y a une lutte entre tous les sports pour aller chercher du sponsoring, des moyens."