Sport - Jean-Claude Blanc, d'Ineos Sport : «On a Français, ce côté de râler»
En marge de la 20e édition des Trophées Sporsora qui s'est tenu le 28 février dernier où Cyclism'Actu et Tennis Actu étaient conviés, Jean-Claude Blanc, président du jury à cette occasion mais surtout le président d’Ineos Sport s'est entretenu avec Bruno Fraioli, le fondateur de Sportbusiness.club. L'occasion de lui demander quelques conseils pour les jeunes professionnels du marketing sportif en France. L’ancien patron d’Amaury Sport Organisation (A.S.O) et du Paris Saint-Germain ravi et fier de "la vitalité de l’écosystème du sport français et de son vivier d’annonceurs et d’entreprises qui soutiennent le sport (…) Après une année 2023 exceptionnelle, avec la Coupe du monde de rugby, cela va nous permettre d’avancer dans cette année 2024 qui sera elle aussi tout à fait exceptionnelle."
Vidéo - Egan Bernal de chez Ineos Grenadiers sur ce 82e Paris-Nice !
"Nous avons un "gros bébé" qui vient d’arriver... "
Jean-Claude Blanc, le Boss d'Ineos Sport, une structure unique avec, entre autre, son équipe cycliste Ineos-Grenadiers, qui pourrait être dupliquée par d’autres marques ? "Oui, parce que c’est le c’est la démonstration que l’envie d’entreprendre, d’innover, de faire parler entre eux des sports très différents au service de la performance sportive, a t-il expliqué à Sportbusiness.club. Vous créez des passerelles entre ces sports,(…), cela créé des choses absolument formidables. Ineos est présent dans le sport pour mettre en valeur cette innovation (…). Nous avons un “gros bébé” qui vient d’arriver avec Manchester United. Cela va venir encore dynamiser tout notre écosystème du sport, mais toujours avec la volonté d’être différent, d’innover, de porter l’émotion partout et puis de partager les savoir-faire et de donner aussi l’opportunité à des entreprises."
Inauguration du village olympique avec Tony Estanguet et Emmanuel Macron…
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) February 29, 2024
La vidéo complète est à retrouver sur https://t.co/UO2cmFPcTG et https://t.co/OFUseWar1N#Estanguet #Macron #OudeaCastera #Paris2024 #JOPARIS2024 #JeuxOlympiques #JO2024 #olympics pic.twitter.com/ChAIDmOCz5
Les JO de Paris 2024 : "C’est vrai que l’on a ce côté français pour râler sur les travaux gênants, les billets que l’on ne trouve pas…"
Quant à savoir, selon lui, s'il y a une "french touch" dans l’économie du sport ? "Oui, affirme Jean-Claude Blanc, le patron d'Ineos Sport. Parce que chaque grand événement développe son lot de talents. On voit ces générations, comme après les Jeux olympiques d’Albertville en 1992, la Coupe du monde de football en 1998. Il y en aura une avec Paris 2024. Toute cette expertise vient créer des entreprises, nourrir les organisateurs, nourrir les clubs. Nous sommes dans une phase de transmission. Les équipes passées à Albertville passent progressivement la main. La génération Paris 2024 doit déjà se projeter sur 2030 [et les Jeux d’hiver dans les Alpes]. Elle doit aussi créer des vocations chez les jeunes, les prendre en stage dès maintenant. Tout cet écosystème doit aussi penser aux athlètes qui peuvent être “recyclés."
Avant de conclure, à moins de 5 mois des Jeux Olympiques de Paris 2024 : "On sent que la pression commence à monter, que ce soit en France ou à l’étranger. C’est vrai que l’on a ce côté français pour râler sur les travaux gênants, les billets que l’on ne trouve pas… Mais, comme d’habitude, les Jeux seront un événement extraordinaire. Ils doivent lancer le pays vers les dix ou quinze prochaines années. C’est une chance absolument formidable que tout le monde va vivre ensemble : spectateurs, téléspectateurs, volontaires, acteurs économiques… Les Jeux démontreront que la France est un pays d’innovation et où il y a des talents."