Route - Quentin Valognes, Novo Nordisk, Diabète... à Québec et à Montréal
L'équipe américaine Continentale Pro Team Novo Nordisk a participé pour la première fois aux Grand Prix cyclistes de Québec et Montréal, deux épreuves du World Tour. A l'issue de la course de Montréal, le staff de l'équipe a organisé une réception à l'hôtel Delta de Montréal, avec l'objectif de permettre aux nombreuses personnes de la communauté qui vivent avec le diabète de rencontrer les coureurs de l'équipe et de les entendre parler de leur expérience. Le diabète de Type 1 est une maladie chronique et le patient dépendant de l'insuline pour le reste de la vie. L'équipe Novo Nordisk est composée exclusivement d'athlètes diabétiques et elle a été formée pour sensibiliser les diabétiques et leur montrer qu'il est possible en combinant régime alimentaire et traitement de pouvoir vivre leur vie et leurs rêves.
Vidéo - Quentin Valognes au micro de Cyclism'Actu !
Il y a 7 ans... Cyclism'Actu rencontrait Quentin Valognes !
De sa Normandie natale avant de filer sur le prochain Dubaï Tour, à l'époque, Quentin Valognes, 20 ans, avait parcouru bien du chemin tout en prenant du temps de recevoir Cyclism'Actu. Formé au Pôle Espoir de Caen, ce coureur diabétique, diagnostiqué à six ans, venait de signer son premier contrat professionnel. Le puissant sprinteur normand portait les couleurs de l'équipe américaine Novo Nordisk pour les deux prochaines saisons. Particularité de cette formation continentale professionnelle ? Tous les coureurs sont atteints de diabète de Type 1.
Vainqueur de deux étapes, au sprint, du Tour d'Abitibi Juniors (Coupe des Nations), Quentin brillait aussi sur la piste : champion de Normandie et médaillé sur les championnats de France Juniors. Quentin Valognes travaillait aussi loin de chez lui. Deux saisons aux USA, à Atlanta, pour "apprendre à devenir cycliste". Stagiaire professionnel au 1er août, à l'époque, le protégé de Lionel Marie, directeur sportif de Novo Nordisk, s'illustrait sur les Tour de Chine et d'Hainan, intégrant régulièrement le Top15. À la clé, sa place dans l'effectif professionnel. À quelques jours de rejoindre son équipe en stage, à Alicante, puis d'accrocher son premier dossard professionnel lors du Dubaï Tour, Quentin Valognes nous avait donc accueilli à Caen, son fief.
Retour sur Le Grand Prix de Montréal...
Le Grand Prix de Montréal.... Cyclism’Actu vous propose à travers cette vidéo une approche différente de ce que vous avez vu pu voir en direct sur le Grand Prix de Montréal. C’est un focus sur cette course difficile qui a laminé les organismes avec la pluie et la difficulté du circuit. Quand on écoute les déclarations de Magnus Cort Nielsen après son abandon - "la course la plus dure du calendrier cette année" - et de Hugo Houle, c’est l’admiration du courage des coureurs qui prédomine. 221 km, 18 tours de circuit urbain de 12,3 km, 4 difficultés par tour pour un dénivelé total de 4 642 mètres et une heure de pluie diluvienne en apéritif sous une allure rapide dès le départ. Cette 12 édition a été suivie par un public qui encourage et acclame les coureurs, car ici on adore le vélo. La principale difficulté la côte Camillien-Houde de 1,8 km à 8 % a servi de juge de paix, barriérée sur toute sa longueur pour la sécurité des coureurs, d’une manière générale la sécurité sur le circuit était excellente. Et c’est Adam Yates (UAE Team Emirates) qui s’est imposé devant le Français Pavel Sivakov (Ineos Grenadiers) devant un groupe laminé au fil des tours.
Adam Yates remporte le Grand Prix Cycliste de Montréal
Un an après le succès de Tadej Pogacar, le Grand Prix Cycliste de Montréal reste dans le giron de l’équipe UAE Team Emirates. Adam Yates, dans un final musclé, a devancé Pavel Sivakov (Ineos Grenadiers) avec lequel il était échappé. Alex Aranburu Deba (Movistar Team) prend la troisième place dans un groupe de quatre coureurs. "Je réalise un belle saison. Je suis très heureux de cette victoire dans cette course qui me convient mieux que Québec" explique à l'arrivée Adam Yates (UAE Team Emirates).
Michael Woods, Israel-Premier Tech, meilleur Canadien du Grand Prix Cycliste de Montréal
"C'est toujours agréable de courir sur ses propres routes et j'attendais cette course avec impatience depuis le début de l'année, d'autant plus que je n'avais pas couru ici depuis un certain temps. Je suis vraiment déçu du résultat, je m'attendais à mieux. Malheureusement, je n'avais tout simplement pas les jambes dans le dernier tour. Je me sentais bien, malgré le mauvais temps au départ, mais je n'avais pas les jambes à la fin. Mais c'était super d'être ici pour la dernière course de Daryl Impey, c'était vraiment spécial."