Faun Ardèche Classic - Romain Grégoire battu sur le fil : «Je relativise...»
Comme l'an passé, lorsque David Gaudu s'était incliné au sprint face à Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step), l'équipe Groupama-FDJ repart de la Faun Ardèche Classic avec une deuxième place ce samedi. Cinquième de la précédente édition, Romain Grégoire s'est mêlé avec brio à la lutte pour la victoire aux côtés des grimpeurs de renoms que sont Juan Ayuso (UAE Team Emirates), Mattias Skjelmose (Lidl-Trek) et Felix Gall (Decathlon AG2R La Mondiale). Mais la pointe de vitesse du Bisontin n'a finalement pas suffit dans la dernière ligne droite à Guilherand-Granges, la faute à un Ayuso bien trop solide. Passé tout proche de débloquer son compteur en 2024, le puncheur de 21 ans était logiquement partagé au moment de faire le bilan de cette belle performance.
Vidéo - Romain Grégoire termine 2e de la Faun Ardèche Classic
Juan Ayuso en patron ! Auteur d'un gros sprint, l'Espagnol remporte la Faun Ardèche Classic devant Romain Grégoire, Mattias Skjelmose et Felix Gall. Les 4 hommes s'étaient isolés dans la montée de Saint-Romain-de-Lerps.
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) February 24, 2024
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"Ils étaient un petit cran au-dessus"
"Il y a forcément un peu de déception car je ne passe vraiment pas loin de faire un super coup et d’une belle victoire. Mais je relativise et j’essaie de retenir le positif. J’ai quand même joué avec trois des meilleurs coureurs mondiaux en haut des bosses, et c’est plutôt très bien", a réagi Romain Grégoire auprès de son équipe, avant de revenir sur sa gestion du final.
"Ils étaient un petit cran au-dessus. J’ai réussi à encaisser le premier à-coup quand Skjelmose a attaqué, mais quand Ayuso en a remis une, je savais que je basculerais vraiment dans la zone rouge si j’y allais. J’ai donc lissé mon effort et je savais qu’en descendant bien, je pouvais peut-être rentrer et boucher les dix secondes qui me manquaient au sommet. C’est ce que j’ai fait. Dans le Val d’Enfer, c’était au courage. Je me suis accroché, j’ai essayé de ne pas péter".
Une mission parfaitement remplie qui lui a permis de jouer la gagne dans un sprint à quatre, un effort et un exercice qu'il apprécie et maîtrise particulièrement. "J’ai cru en mes chances au sprint. Je n’étais pas si mal, mais Ayuso était un petit cran au-dessus. Ça ne se joue pas à grand-chose", conclut celui qui tentera de faire mieux et de lever les bras dès mercredi sur le Trofeo Laigueglia, du côté de l'Italie.