Transfert - Carlos Verona et le volte-face d'INEOS : «Un peu étrange...»
Carlos Verona a vécu des derniers mois agités. En effet, entre le changement de son programme de courses et son départ de la Movistar compliqué par un marché des transferts perturbé, l'Espagnol de 30 ans n'a pas eu une fin d'année facile. "Je donne un 5/10 à ma saison. Le parcours n'a pas été simple à cause du changement de calendrier, des blessures...", explique Verona à nos confrères de Marca. "En début d'année, j'ai demandé à changer de programme, pour faire le Giro. Je suis allé sur le Giro et ensuite j'ai voulu préparer le Tour. Eusebio Unzué (manager général de la Movistar, ndlr) m'avait déjà dit qu'il ne pouvait pas garantir ma place. Mais quand il m'a dit que je n'y participerais pas, cela m'a fait mal, même si j'ai compris", poursuit-il. "Après le Tour de Burgos, j'ai ressenti des douleurs au cou. L'équipe a voulu être prudente. Je pense que j'aurais pu être sur La Vuelta, mais c'était la décision de l'équipe. Ils ont choisi de me laisser à la maison et d'emmener Imanol Erviti. Cela m'a mis très en colère, mais c'était une question de santé."
Vidéo - Carlos Verona, vainqueur de la 7e étape du Dauphiné 2022
"Mon transfert chez INEOS Grenadiers ? Je ne sais pas ce qu'il s'est passé..."
"Cela a été cinq très belles années chez Movistar et je ne peux pas dire de mauvaises choses sur Eusebio. La fin n'est pas celle que j'aurais aimé avoir, mais c'est le destin", affirme Verona, qui rejoindra la Lidl-Trek en 2024. Dans un premier temps, le vainqueur d'étape sur le Critérium du Dauphiné 2022 était censé signer chez INEOS Grenadiers, mais ça ne s'est finalement pas fait. "Ça a été un peu étrange, pour être honnête. J'avais envie de changer d'air. INEOS était une des options, celle qui s'est positionnée le plus fort. J'ai décidé d'accepter. Mais, je ne sais pas ce qui s'est passé, je sais seulement que fin juin je me suis retrouvé sur le marché, avec de nombreux budgets fermés et des équipes sans espace. Unzué m'a encore ouvert les portes, ce dont je lui suis reconnaissant, mais j'avais envie de changer."
Et c'est finalement chez Lidl-Trek que Verona a trouvé son bonheur. Hauteur d'un très gros mercato, la formation américaine espère passer à la vitesse supérieure dès l'année prochaine. "Nous venons de passer de belles journées aux Etats-Unis avec le groupe. Ils ont l'objectif de devenir numéro un au classement UCI et je pense que je peux contribuer à les aider", déclare celui qui a signé jusqu'en 2025.
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— Cyclism'Actu (@cyclismactu) September 5, 2023