Richard Carapaz : «Je me rappelle de Moncalvillo...»

Richard Carapaz a été l'un des grands animateurs de cette 18e étape de La Vuelta. Alors que l'échappée possédait 10 minutes d'avance et que l'on ne s'attendait pas à une bagarre entre les favoris, l'Équatorien a lancé les offensives à 50 kilomètres de l'arrivée. Bien emmené par son équipe EF Education-EasyPost, "La Locomotora de Carchi" a réussi à distancer certains de ses concurrents au classement général, dont Mikel Landa (Soudal Quick-Step) qui a perdu plus de trois minutes ce jeudi. A l'approche des trois dernières étapes qui s'annoncent cruciales, Carapaz pointe à la 4e place, à 1'46" du Maillot Rouge Ben O'Connor.

"De jour en jour je me sens mieux"

"On savait que la montée était difficile, qu'on pouvait faire une sélection. On a bien joué, l'équipe a été forte, avec deux coureurs à l'avant qui se sont relevés. Je suis très content, de jour en jour je me sens mieux. Il reste encore deux jours pour rester dans le jeu", a déclaré Carapaz à l'arrivée.

"Il y a beaucoup de fatigue, entre les 40°C du début de La Vuelta, la pluie, les étapes difficiles... il reste deux journées très compliquées. J'ai toujours eu confiance en mes jambes pour cette troisième semaine, je me sens bien et je vais continuer à attaquer. Demain (vendredi) ce sera très dur, je me rappelle de la montée de Moncalvillo, j'espère que je serais bien", conclut celui qui, en 2020, avait pris la deuxième place au sommet de l'Alto de Moncalvillo, seulement battu par... Primoz Roglic.