Tour d'Espagne - Martinez : «Des résultats... On ne va pas se priver !»
La jeunesse Groupama-FDJ prend le pouvoir sur ce Tour d'Espagne (26 août au 17 septembre) ! Comme annoncé depuis le début d'année, les jeunes pépites de l'écurie de Marc Madiot seront à l'oeuvre sur les routes espagnoles pour découvrir leur premier Grand Tour et apprendre... mais pas que ! Et c'est notamment le cas de Romain Grégoire et Lenny Martinez (20 ans chacun), véritables étendards de cette politique de formation mise en place mais déjà performants et ambitieux pour leur première année chez lez Pro. Vainqueur sur les pentes du Mont Ventoux mi-juin, le grimpeur de poche Martinez est promis à un bel avenir sur les classements généraux et arrive en Espagne pour se tester et apprendre en tant que leader sur trois semaines. Présent en conférence de presse ce vendredi, le Cannois est revenu sur ses ambitions à l'aube de son tout premier Grand Tour.
Vidéo - Lenny Martinez avant La Vuelta 2023 de Barcelone à Madrid
"L'occasion d'apprendre, mais aussi de faire des résultats. On ne va pas se priver !"
"La Vuelta, ce sera surtout l'occasion d'apprendre, mais aussi de faire des résultats. On ne va pas se priver ! ", annonce d'emblée le jeune grimpeur. "On fera les comptes à la fin. La Vuelta était la meilleure option, c'est en fin de saison, on a déjà eu le temps de prendre un peu la caisse et de la force pour notre première année. Une Vuelta réussie, ce serait déjà de bien la terminer. J'aimerais être régulier chaque jour pour jouer le classement général, être à mon niveau, ne pas rencontrer de soucis. Je suis tombé sur le Tour de Pologne, mais aujourd'hui c'est de l'histoire ancienne, je n'ai plus rien. Je suis vraiment prêt à batailler. Je n'ai pas forcément coché d'étape comme je viens pour m'évaluer pour le classement général. Mais c'est sûr que quand on voit des arrivées au Tourmalet et à l'Angliru, ça fait rêver".
Prenant le départ au sein de l'équipe la plus jeune du plateau - avec environ 23 ans de moyenne d'âge - Lenny Martinez n'y voit pas un inconvénient, bien au contraire. "On a déjà beaucoup d'automatisme entre nous, on a beaucoup couru ensemble l'an passé. Ca fait plaisir d'avoir une équipe jeune, on va tous d'apprendre sur notre premier Grand Tour. Le faire ensemble, ça rassure un peu avant cette grande aventure". Une aventure forcément particulière pour lui dont la famille est d'origine espagnole. "C'est sûr que prendre le départ de La Vuelta, c'est particulier pour moi. Par exemple, j'ai déjà vu mon oncle y participer (Yannick Martinez, en 2014 chez Europcar). Il m'en a parlé, c'est une grande aventure de trois semaines. J'ai hâte d'y être aussi à mon tour. Plus petit je regardais ça à la télé, le fait d'y être c'est forcément un peu impressionnant. Mais quand on sera dans la course, ça se passera bien".