Tour d'Espagne - Geraint Thomas : «Triste de voir partir Pavel Sivakov»
Geraint Thomas s'apprête à disputer son 19e Grand Tour en carrière... mais seulement sa deuxième Vuelta ! A 37 ans, le coureur gallois n'avait encore jamais doublé Tour d'Italie et Tour d'Espagne dans la même année. Deuxième du dernier Giro après avoir été renversé sur le dernier contre-la-montre par Primoz Roglic (Jumbo-Visma), le leader d'INEOS Grenadiers espère bien prendre sa revanche en Espagne, même s'il ne garde pas un bon souvenir de son dernier passage en 2015 (69e). Mais la concurrence sera encore plus accrue qu'au mois de mai avec la présence du vainqueur du Tour de France Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), mais aussi du tenant du titre Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), qui n'avait pas pu aller au bout en Italie à cause du Covid. Le natif de Cardiff a livré ses sentiments à deux jours du Grand Départ de Barcelone au cours de la traditionnelle conférence de presse d'avant-course.
Vidéo - Geraint Thomas avant La Vuelta 2023... de Barcelone à Madrid
"Triste de voir partir Tao Geoghegan Hart et Pavel Sivakov"
"Je me sens bien, c'est la première fois que je double le Giro et La Vuelta dans ma carrière. La dernière fois que je suis venu ici, c'était à la suite du Tour de France et c'était horrible pour être honnête (en 2015, il avait fini 69e). Cette fois, je suis bien mieux préparé, les entraînements se passent bien, je suis prêt pour faire une course solide. La course s'annonce difficile et les coureurs au départ sont forts", a expliqué Geraint Thomas, ensuite invité à s'exprimer sur la place de Remco Evenepoel dans la hiérarchie. "Remco Evenepoel est évidemment super fort, il fait partie des favoris sur qui la course va reposer, tout comme Jumbo-Visma. Je pense que les courses d'un jour lui correspondent plus, pour le moment. Mais je ne dis pas qu'il est mauvais sur les Grand Tour bien sûr, il a tellement de talent qu'il s'en sort très bien aussi, on l'a vu l'an passé. Il fera assurément partie des plus forts sur ces trois semaines".
Plutôt adepte de ne préparer qu'un seul Grand Tour par an, le grimpeur britannique a dû s'adapter et bouleverser sa routine. "Après le Giro, j'ai fait une grosse coupure, puis j'ai repris l'entraînement doucement pour retrouver la forme. Mais c'est étrange pour moi d'avoir ces deux pics de forme, je ne suis pas habitué à ça durant une saison. On verra, mais je me sens bien, l'équipe ici est bonne et motivée, j'ai hâte de débuter la course". Une course qui se fera sans Pavel Sivakov, l'un des ses lieutenants au Giro mais absent après avoir décidé de quitter l'équipe cet hiver, comme d'autres coureurs de talents comme Tao Geoghegan Hart, Daniel Martinez, Ben Tulett... "C'est forcément dommage de voir ces coureurs partir. C'est l'un des désavantages d'être dans une si grande et forte équipe, avec autant de gars talentueux. Les salaires montent car ils s'améliorent tous et vous ne pouvez pas tous les garder. J'ai passé beaucoup de temps avec Tao et Pavel cette année, c'est triste de les voir
Tour d'Espagne - Pavel Sivakov, fataliste : "On est juste des pions..." #LaVuelta23 #DeineTour #Sivakov #INEOS #Pogacar #Cyclisme #Sport https://t.co/F4CeDhDXte
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) August 24, 2023