Transfert - J-R Bernaudeau : «Alaphilippe pourrait être notre nouveau Sagan»
Manager général d'une équipe TotalEnergies qui vit un début de saison 2024 compliqué - 26e au classement UCI publié ce mardi 27 février - Jean-René Bernaudeau s'est longuement confié au journal L'Équipe à l'occasion du Tour du Rwanda, une épreuve qui a permis à la ProTeam vendéenne de remporter sa première victoire de la saison grâce à Pierre Latour. S'il n'a pas cherché à cacher les difficultés rencontrées par ses hommes en ce début d'exercice, celui qui a attaqué sa 25e saison à la tête de sa structure estime que ça peut vite basculer dans le bon sens.
Vidéo - Ce que disait Bernaudeau sur Alaphilippe en juillet dernier
Jean-René Bernaudeau, le manager de TotalEnergies admet que son équipe a besoin de résultats pour pouvoir retrouver sa place sur la scène internationale, avec pourquoi pas le double champion du monde qu'il compte toujours attirer. https://t.co/zdGXcvvSZV pic.twitter.com/ebnymlQfow
— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 27, 2024
"Julian Alaphilippe, je sais qu'il aimerait notre esprit de famille"
"On a le fond de jeu, mais il faut qu'on redevienne un peu plus acteurs pour redonner un peu de sens à ce qu'on fait. On a besoin de résultats, c'est évident. On a besoin de gagner des étapes, encore mieux sur le Tour de France pour montrer que tout est possible", explique Jean-René Bernaudeau, qui a profité de cet entretien pour déclarer sa flamme à Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step), qu'il espère bien avoir dans son équipe à partir de 2025. "Julian a sa place chez nous, il sait qu'il pourrait être notre nouveau Peter Sagan, surtout avec l'arrivée d'une nouvelle vague de jeunes coureurs talentueux chez nous. Il aurait cette place de leader, de meneur car c'est un exemple pour beaucoup de gamins. En plus, je sais qu'il aimerait notre esprit de famille", souligne l'ancien coéquipier de Bernard Hinault.
"Quelqu'un comme Thomas Voeckler aurait une vraie légitimité à reprendre les rênes"
Toujours aussi passionné, enthousiaste et déterminé, le Vendéen ne semble pas prêt à passer la main, même si ses 67 printemps l'obligent fatalement à réfléchir à l'après-Bernaudeau. "Si j'ai déjà pensé à vendre mon équipe ? Je ne la vendrai pas, mais je la transmettrai. C'est différent. Quelqu'un comme Thomas Voeckler aurait une vraie légitimité à reprendre les rênes, même s'il a d'autres occupations actuellement. La structure fonctionne bien, Benoît Genauzeau prend des responsabilités importantes. Mais c'est vrai qu'on travaille sur ce dossier car il faut que je prépare ma succession", conclut Jean-René Bernaudeau.