Tour de Turquie - Pello Bilbao : «Niemiec dur à battre»
Par Jean-François Quénet le 26/04/2016 à 12:10
Vidéo - Tour de Turquie 2016 - La 2ème étape !
Pello Bilbao a remporté la 2e étape du Tour de Turquie ce lundi à Kapadokya. L'Espagnol de la Caja Rural a devancé son équipier José Gonçalves et l'Italien Mauro Finetto (Unieuro Wilier). Cette performance lui permert de revenir à six secondes du leader du classement général Przemyslaw Niemiec (Lampre-Merida). « Avant de venir au Tour de Turquie, je n’avais pas caché mes ambitions, ni celles de mon équipe, a confié le vainqueur du jour à l'arrivée. Après la course qu’on avait réalisée ici (Bilbao avait remporté la deuxième arrivée en bosse à Selçuk et Lluis Mas la dernière étape à Istanbul), après avoir couru le Tour du Pays basque qui nous a élevés physiquement au niveau du World Tour, et après avoir été seulement battus par Alejandro (Valverde) et les Movistar au Tour de Castille-et-Léon la semaine dernière, c’était clair qu’on avait quelque chose de bien à faire ici. Maintenant, quand on s’est retrouvé à six devant sur quinze échappés, ce qui n’était pas un plan tactique pré-établi, c’était à double tranchant car l’essentiel du travail nous revenait aussi. Niemiec, le leader, s’est très bien défendu. Pour la victoire d’étape, ç’aurait pu être David Arroyo ou un autre de mes coéquipiers autant que moi, mais l’occasion s’est présentée pour que je contre-attaque à 2,5km de l’arrivée après que l’on ait forcé la Lampre à travailler. Cette victoire est pour toute l’équipe. Je suis content d’avoir saisi la première occasion qui s’est présentée car l’arrivée à Elmali, l’étape-reine (la sixième), est peut-être trop dure pour moi. Je ne sais pas car je n’ai pas pu participer à la bagarre l’an passé. A 50 ou 60 kilomètres de l’arrivée, j’ai crevé au plus mauvais moment, en pleine bagarre, et j’ai dû dire adieu au classement général. Forcément, je vise le maillot turquoise cette année, mais ça ne va pas être facile de déloger Niemiec. Il est en pleine préparation pour le Giro et si on arrive à le battre, ce sera sur le plan tactique. »
Propos recueillis à Uçhisar par Jean-François Quénet.