Tirreno-Adriatico - Cancellara s'impose, van Avermaet sacré
Par Valentin NUNES le 15/03/2016 à 15:59
La septième et dernière étape de la 51e édition de Tirreno-Adriatico avait lieu ce mardi 15 mars. Au programme, le traditionnel contre-la-montre de San Benedetto del Tronto, long de 10,1 kilomètres. Trois coureurs étaient placés pour jouer la gagne : le Belge Greg van Avermaet (BMC Racing Team), maillot bleu au départ de l'étape, le Tchèque Zdenek Stybar (Etixx-Quick-Step) et le Slovaque Peter Sagan (Tinkoff) dominaient le général et se tenaient en huit secondes.
Fabian Cancellara sans adversaire
C'est le Français Johan Le Bon (FDJ) qui signe le premier chrono de référence en 11 minutes et 23 secondes, soit deux secondes de mieux que l'Allemand Tony Martin (Etixx-Quick-Step). Champion du Monde de la discipline, le Biélorusse Vasil Kiryienka (Team Sky) ne possède alors que le sixième temps provisoire. Mais Fabian Cancellara (Trek-Segafredo) explose la meilleure marque de 13 secondes. Aucun des coureurs suivants ne parvient à s'approcher de Spartacus. Tejay van Garderen (BMC Racing Team), qui avait dû abandonner ses ambitions la veille après avoir été piégé par une chute, accuse 53 secondes de retard sur le Suisse, Jean-Christophe Péraud (AG2R La Mondiale) perd lui une minute et Alejandro Valverde (Movistar) cinquante secondes.
Greg van Avermaet pour une seconde
Les dix premiers du général s'élancent alors. L'Italien Vincenzo Nibali (Astana) signe le 16e temps provisoire, à 26 secondes de Cancellara, soit treize secondes de mieux que le Polonais Michal Kwiatkowski (Team Sky). Le duo de la FDJ, Sébastien Reichenbach et Thibaut Pinot, signe les 18 et 19e chronos provisoires. Il ne reste plus que trois concurrents en lice. Peter Sagan (Tinkoff) réalise une belle performance en prenant la 11e place provisoire en 11'32" alors que Zdenek Stybar (Etixx-Quick-Step) s'effondre en signant un chrono de 12'05". Le maillot bleu Greg van Avermaet (BMC) arrive alors et termine en 11'39" ce qui lui permet de remporter la Course aux deux mers pour une seconde.