Strade Bianche - Cancellara : «Je suis très, très heureux»
Par Cyprien BRICOUT le 05/03/2016 à 17:41
Vidéo - Cancellara déjoue la tactique d'Etixx-Quick Step
Fabian Cancellara a frappé un grand coup en vue des Classiques en s'imposant sur les Strade Bianche (1.HC) ce samedi. Le Suisse en est déjà à trois victoires depuis le début de sa dernière saison chez les professionnels, après avoir gagné à Majorque (1.1) puis sur le chrono du Tour de l'Algarve (2.1). Dans un communiqué de presse de son équipe, Trek-Segafredo, Spartacus a livré ses sentiments après cette troisième victoire sur la course italienne : "Cette année je veux vraiment finir en beauté. Je veux remercier tous mes équipiers pour m'avoir soutenu aujourd'hui (samedi, nldr), et toutes ces années. C'est juste incroyable ! Je savais que Stybar venait du cyclocross, donc je devais faire attention à lui. Il a gagné l'année dernière, et il était très bon sur la dernière montée. Je suis très, très heureux. Troisième fois... et maintenant ils vont donner m'ont nom à l'une des sections en terre, c'est fou !".
Le coureur, qui aura 35 ans le 18 mars prochain, est ensuite revenu sur le déroulement de sa course : "La voiture m'a donné la confiance dans le final, c'est sûr. Ils m'ont aidé à jouer avec la tactique des gars d'Etixx. Ils m'ont dit de laisser Sagan travailler et de ne pas laisser trop de marge à Brambilla. Il était déjà à l'avant toute la journée, donc j'allais le reprendre dans la côte finale. Tout s'est parfaitement déroulé. J'ai donné le rythme dans la montée, car je savais que Sagan ne serait pas au mieux après l'avoir déjà vu un peu en difficulté. Je savais que ce serait probablement entre Stybar et moi. C'est quelque chose de spécial. Je devais bien jouer dans le final, c'était une loterie. Je savais que je devais prendre des risques. je croyais en moi, en mon expérience. Je savais qu'Etixx allait jouer en équipe et je devais m'assurer que Brambilla ne prenne pas trop de temps. Le moment décisif fut quand Peter a accéléré. J'ai réussi à le passer, ainsi que Stybar. Il n'y avait pas une grande collaboration entre nous, car nous sommes tous de grands coureurs, et Etixx avait la carte collective à jouer. Je pense que mon travail dans les cinq derniers kilomètres était risqué, mais c'était le seul moyen. Tout a fonctionné et j'en suis fier".