Tour de France - Valentin Madouas : «On rêve toujours du podium...»
Par Arthur De SMEDT le 21/07/2022 à 13:20
Si Brandon Mcnulty (UAE Team Emirates) a crevé l'écran en tant que coéquipier modèle de Tadej Pogacar ce mercredi sur la 17e étape du Tour de France - permettant au Slovène de s'imposer devant Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) - Valentin Madouas (Groupama-FDJ) n'a pas été en reste tout au long des 129,7 kilomètres au programme. Impressionnant, le Brestois a été au four et au moulin pour sauver la 5e place de son ami et leader David Gaudu. Ce dernier, comme à son habitude, a pu gérer son effort et rester dans la roue du 3e du dernier Tour des Flandres jusque dans la montée finale, avant de faire parler ses qualités de puncheurs pour reprendre 5" sur la 4e place de Nairo Quintana (Arké-Samsic). Une bonne opération uniquement possible grâce à son ange gardien du jour, à qui il doit une fière chandelle.
Vidéo - Valentin Madouas, ange gardien de David Gaudu ce mercredi
Valentin 🥵 pic.twitter.com/kcGq2dBcqs
— Équipe Cycliste Groupama-FDJ (@GroupamaFDJ) July 20, 2022
"Les deux de devant, ça ne sert à rien de jouer avec eux. On fait notre course"
Sans s'écrouler après son travail acharné, Madouas a même pris la 13e place à Peyragudes, lui permettant de remonter au même rang au général. Mais l'essentiel était ailleurs pour le Breton de 26 ans, satisfait après l'arirvée. "On rêve toujours du podium, même si ça va être très dur. Rien n'est fini, on l'a bien vu aujourd'hui (mercredi), il y a encore eu des défaillances. La 4e place est sûrement plus jouable, à seulement 4 secondes. Ça va se jouer demain (jeudi) et sur le chrono (samedi). Maintenant, il faut bien récupérer. On est à notre place, on visait le top 5 tout en rêvant du podium, ce serait déjà très bien".
Comme pour la mythique étape du Granon, les choses sérieuses ont débuté très tôt, dès la Hourquette d'Ancizan. "C'était une étape assez dantesque. On savait que ça ne sortirait pas sur le plat, donc on est resté au chaud pour se préserver pour le col d'Aspin. Comme prévu, ça a roulé très vite et rapidement explosé. On est tous très fatigués. Les deux de devant, ça ne sert à rien de jouer avec eux. On fait notre course, on est pas là pour gagner le Tour, il faut être réaliste. La 4e place est possible, j'espère qu'on va pouvoir atteindre cet objectif", a expliqué Valentin Madouas, également invité à s'exprimer sur le duel au sommet pour la victoire finale. "Les deux me font la même impression. Ils font leur course entre eux, le plus fort gagnera", ne s'est pas mouillé le Français.