Tour de France - Tim Merlier: «Je vais en parler à Lefevere et Evenepoel»
S'il a brillé tout au long de la saison, pour sa première avec la Soudal Quick-Step, avec notamment des victoires sur l'UAE Tour, sur Paris-Nice ou encore sur le Tour de Pologne, Tim Merlier n'a pas eu l'occasion de participer à un Grand Tour en 2023. Pour 2024, le sprinteur belge n'a pas encore un programme arrêté, mais il espère pouvoir de nouveau rouler sur une course de trois semaines. Et pas n'importe laquelle, puisqu'il est intéressé par le Tour de France, lui qu'il n'y a plus participé depuis 2021, où il avait remporté une étape. Problème, la Soudal Quick-Step compte arriver sur la Grande Boucle avec une équipe 100% tournée autour de Remco Evenepoel. "J’ai lu et entendu qu’aucun sprinteur ne devrait être autorisé à y participer et ça fait mal. Je ne suis pas vraiment d'accord avec cette décision", déclare Merlier auprès de la RTBF. "D’autant qu’il y a une étape de gravel au programme. Bert Van Lerberghe et moi avons toutes les qualités pour bien protéger Remco et le guider dans son placement. Certes, il y a aussi d’autres coureurs dans l’équipe qui sont capables de faire ce travail, mais notre leader n’a pas seulement besoin de grimpeurs."
Vidéo - Tim Merlier, à notre micro, en début de saison 2023
"Ce n'est pas mon style de faire des scandales, mais..."
"Regardez comment les rouleurs Jumbo-Visma mènent le peloton avec leur train, jusqu'au pied de chaque col. Je reste convaincu que me sélectionner moi et Bert serait une bonne idée pour aider Remco à remporter le Tour", poursuit Merlier, qui n'est pas très enthousiaste à l'idée d'une nouvelle participation au Giro ou à La Vuelta. Selon lui, le Tour d'Italie se situe trop tôt après les Classiques et le Tour d'Espagne est trop avancé dans la saison. "Je veux aller sur le Tour. Ce n'est pas mon style de faire des scandales, mais j'ai l'intention d'avoir une bonne conversation avec Patrick Lefevere. Et peut-être aussi avec Remco", explique le Belge, qui est d'habitude de nature discrète. Lui qui avait notamment cédé sa place sur la dernière Vuelta, afin que cela profite à Evenepoel. "Je veux leur expliquer qu'il est possible de partir sur le Tour avec une équipe concentrée sur le classement général, mais aussi capable de gagner des sprints massifs", conclut-il.