Tour de France - Hinault : «Les Français devraient faire comme Virenque»
Ce n'est pas encore cette année que Bernard Hinault, dernier vainqueur tricolore de la Grande Boucle - c'était en 1985, il y a déjà 38 ans - aura un successeur français au palmarès du Tour de France ! Car cette année, et sauf cataclysme, c'est un Danois, Jonas Vingegaard, ou un Slovène, Tadej Pogacar, qui montera sur la plus haute marche du podium aux Champs-Élysées. Mais qui sera le plus fort entre le leader de la Jumbo-Visma et celui d'UAE Team Emirates, séparés par seulement 10 secondes après quinze des vingt-et-une étapes de cette 110e édition ? Cyclism'Actu a posé cette question au Blaireau.
Vidéo - Bernard Hinault au micro de Cyclism'Actu ce lundi
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— Tour de France™ (@LeTour) July 17, 2023
"Le fossé entre eux et les autres est grand aujourd'hui, mais il sera beaucoup plus petit demain"
"Que le meilleur gagne. On ne peut pas dire, ils sont super les deux. On est gâtés par ces deux coureurs, et on n'en sait rien sur qui sera le meilleur. Je suis convaincu par Vingegaard et Pogacar. Ils se rendent coup pour coup, on ne peut pas rêver mieux que ça. On attend qu'une décision se fasse entre les deux maintenant, ça va être génial la suite", explique un Bernard Hinault qui se délecte du spectacle offert par les deux monstres du Tour de France 2023, largement au-dessus du lot cette année mais qui n'auront pas autant de marge lors des prochaines éditions. "Le fossé entre eux et les autres est grand aujourd'hui, mais il sera beaucoup plus petit demain, croyez-moi", estime le quintuple vainqueur de la Grande Boucle.
"Un peu déçu" par les performances des Français sur ce Tour - même s'il a tenu à rappeler que Victor Lafay (Cofidis) avait remporté son étape - Bernard Hinault a par ailleurs évoqué le Tour de l'Avenir, dont il est le parrain. "Ça m'intéresse énormément de voir la jeune génération, surtout que, grande nouveauté, il y aura aussi des jeunes femmes avec le Tour de l'Avenir féminin. Ça va être très, très beau. Mon rôle en tant que parrain ? Parler avec tous les sponsors, les accueillir, faire en sorte qu'il passe une bonne journée afin qu'ils aient envie de revenir", conclut le Breton de 68 ans.