Route - Pavel Sivakov : «Des plus grosses ambitions que de gagner Burgos»
Par Clément LABAT-GEST le 31/01/2023 à 22:03
L'année 2023 ou peut-être la saison de la bascule pour Pavel Sivakov (INEOS Grenadiers). Prometteur dans les catégories inférieures (vainqueur du Baby Giro en 2017), puis rayonnant lors de ses premières années chez les pros (lauréat du Tour de Pologne et du Tour des Alpes en 2019), le coureur français d'origine russe peine depuis à confirmer son potentiel. La preuve : sa saison 2022 durant laquelle il a alterné le bon en remportant le Tour de Burgos et le moins bon avec plusieurs problèmes physiques, ce qui ne lui a pas permis d'avoir une continuité dans ses performances.
Vidéo - ITW/Le Mag - L'année ou jamais pour Pavel Sivakov ?
Thanks boys ! â¤ï¿½'� So good to be back on the first step of the podium 🙌🻠pic.twitter.com/eYFlQokqYS
— Pavel Sivakov (@PavelSivakov) August 7, 2022
Pavel Sivakov : "Normalement, je serai sur le Giro en 2023"
À 25 ans, Pavel Sivakov souhaite enfin prouver qu'il a le niveau des plus grands. Il aura l'occasion de le prouver à l'occasion de l'Étoile de Bessèges (du 1er au 5 février) qui sera sa course de reprise en 2023. "Je devrais enchaîner avec Paris-Nice. Donc un début de programme 100 % français. Je suis plutôt content car je n'ai jamais fait Paris-Nice. Puis ensuite, normalement, je serai sur le Giro. En ce qui concerne les objectifs, le premier d'entre eux sera de très bien commencer la saison. Normalement, je devrais avoir quelques opportunités sur les premières courses. En fonction de ça, l'équipe et moi, on prendra des décisions. C'est comme ça que ça marche", explique-t-il dans un entretien accordé à France Bleu.
Le coureur français d'origine russe sait aussi qu'il devra se faire une place dans l'effectif d'INEOS Grenadiers : "Si on est bon, si on a le niveau, on est leader. Sur les premières courses comme l'Etoile de Bessèges, je dois me montrer, et prouver que j'ai le potentiel d'être un coureur protégé dans l'équipe. En tout cas, c'est mon ambition, je ne vais pas le cacher. J'ai vraiment envie de faire un autre 'step up' cette année. Gagner le Tour de Burgos en 2022, c'était cool. Mais j'ai des plus grosses ambitions que ça. J'ai envie de vraiment performer sur un Grand Tour. [...] Je sens que j'ai passé un cap l'an dernier, c'est certain. Mais ce n'est pas forcément grâce au Tour de Burgos. C'est personnellement, dans la vie de tous les jours, dans mon approche sur l'entraînement, que je sens que physiquement j'ai vraiment passé un cap."