Paris-Camembert - Anthony Delaplace : «J'ai posé la bonne attaque»
Par Theo CHEVALIER le 12/04/2022 à 19:58
Après avoir décroché la Polynormande en 2011 et le Tour de Normandie en 2017, Anthony Delaplace décroche une nouvelle course normande en triomphant sur Paris-Camembert. Pour le Normand, c'est un joli clin d'oeil à sa région. Ce mardi, sur les 213 kilomètres reliant Pont-Audemer et Livarot, le coureur de la Arkéa-Samsic s'est montré le plus fort en s'échappant en compagnie de 4 coureurs avant de s'extirper en solitaire dans les tous derniers kilomètres. Avec ce nouveau succès, le natif de Valognes maintient le bel élan de l'équipe bretonne.
Vidéo - Paris-Camembert - Bouchard 4e, Delaplace l'emporte
"Tout le monde avait envie de souffler"
"J’ai tendance à être trop généreux dans l’effort. Dans les vingt derniers kilomètres, Arnaud Gérard me disait « fais le mariole, n’en fais pas trop ». Pour une fois je l’ai écouté et cette bonne gestion de l’effort c’est ce qui m’a peut-être servi pour gagner aujourd’hui (mardi). Quand Valentin Ferron est sorti, il a creusé le trou immédiatement puis on s’est relayé, j’ai géré mon effort. On est revenus sur lui et tout le monde avait envie de souffler. C’est là que j’ai posé la bonne attaque. D’habitude cela ne m’arrive jamais, là, ils se sont regardés derrière", assure Anthony Delaplace sur le site de sa formation.
« Dans les vingt derniers kilomètres, Arnaud Gérard me disait "fais le mariole, n'en fais pas trop". »
— Team Arkéa Samsic (@Arkea_Samsic) April 12, 2022
Tout savoir sur la 9e victoire de l'équipe cette saison ⤵https://t.co/kOHKa02jbR pic.twitter.com/5PISmaUSPW
"C'est la course normande qu'il me restait à gagner"
"Tout réussit à notre équipe Arkéa Samsic cette année. Mon rôle toute l’année c’est d’être équipier et aujourd’hui (mardi) j’avais ma chance sur Paris-Camembert. J’avais vraiment à coeur de bien faire sur cette course. C’était ma 13e participation Paris-Camembert. Je n’ai manqué aucune édition depuis que je suis pro. C’est vraiment un bonheur de gagner chez soi. J’avais terminé deuxième en 2016. C’est la course normande qu’il me restait à gagner. Maintenant j’ai un petit problème : j’avais dit un jour sur le ton de la boutade, si je gagne Paris-Camembert, j’arrête ma carrière. Mais franchement je n’ai pas envie de m’arrêter !", ajoute le tricolore.