GP de Québec - Valentin Madouas : «Je vois bien que mon statut a changé... »
La formation française Groupama-FDJ a dévoilé les coureurs qui participeront aux deux classiques WorldTour canadiennes, le Grand Prix Cycliste de Québec et le Grand Prix Cycliste de Montréal. L'équipe dirigée par Marc Madiot devrait s'articuler autour de Valentin Madouas, dauphin de Remco Evenepoel lors des derniers Jeux olympiques de Paris 2024, et autour de Romain Grégoire, qui pourrait trouver des parcours qui lui conviennent : "Je veux profiter de ma bonne forme au maximum car la fin de saison s'annonce intéressante avec les Championnats du monde et de belles classiques. Je vois bien ici, au Canada, que mon statut a changé, je suis davantage reconnu par les non-connaisseurs de vélo depuis les Jeux olympiques de Paris 2024."
Vidéo - Madouas, le vice-champion olympique de Paris 2024 aux GPCQM
Molard, Le Gac, Gruel...
L'équipe française, victorieuse sur la dernière étape du Tour d'Espagne, pourra compter sur deux hommes d'expérience : Olivier Le Gac et Rudy Molard. Les deux coureurs, respectivement âgés de 31 et de 34 ans, seront les lieutenants de route sur les deux épreuves canadiennes. Thibaud Gruel sera aussi du voyage et pourrait également se plaire sur ce genre de parcours, lui qui a terminé dans le top 10 de la Bretagne Classic-Ouest France. Enzo Paleni et Clément Russo compléteront l'équipe qui sera présente sur la ligne de départ vendredi pour le GP de Québec.
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— Équipe Cycliste Groupama-FDJ (@GroupamaFDJ) September 12, 2024
Valentin Madouas s'est exprimé : "Ce qui me marque ici, c'est la beauté des parcours. C'est une chance de faire un parcours en plein centre-ville, comme ce fut le cas à Paris. C'est un beau cadre ou je veux être performant. Les deux Grands Prix sont très beaux. Montréal correspond davantage à mon profil de coureur. Gagner l'une des deux, peu importe laquelle, serait top pour l'équipe. Je veux profiter de ma bonne forme au maximum car la fin de saison s'annonce intéressante avec les Championnats du monde et de belles classiques. Je vois ici, au Canada, que mon statut a changé, je suis davantage reconnu par les non-connaisseurs de vélo depuis les Jeux olympiques."
Retour sur un samedi 3 août inoubliable pour Valentin Madouas et la France aux JO de Paris 2024 !
Valentin Madouas n'était pas encore redescendu de son nuage dans la soirée d'un samedi 3 août inoubliable pour le Breton, avec sa superbe médaille d'argent sur la course en ligne, mais également pour le cyclisme sur route français tout court (qui n'avait plus goûté aux joies d'une médaille olympique depuis 1956 !) avec cette deuxième breloque en bronze de Christophe Laporte en guise de cerise sur le gâteau. Présent en zone mixte pour répondre à nouveau aux journalistes à tête un peu plus reposée, le coureur de la Groupama-FDJ savourait pleinement ce moment d'exception. "C'est un rêve d'avoir une médaille aux JO. Surtout ici à Paris, c'est juste incroyable. Elle est très belle, je vais l'encadrer à la maison c'est sûr !", a-t-il commencé par dire.
#CyclismActu : Le duo Madouas-Laporte aux anges après leurs médailles sur la course en ligne… Deux de plus pour le vélo français aux Jeux de Paris 2024 !ðŸ˜
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"Je n'ai jamais vu autant de monde, même sur le Tour de France. On n'entendait rien, j'avais mal aux oreilles à l'arrivée"
Une place de vice-champion olympique d'autant plus facile à apprécier que le titre était de toute façon injouable face à un Remco Evenepoel de ce niveau samedi. "Il est parti trop vite, je savais qu'il était plus fort de toute façon, je le sentais bien. J'ai essayé de gérer mon effort pour ramener quelque chose. On était là pour une médaille, et on se retrouve avec deux avec Christophe, c'est juste fou."
Et si les coureurs français ont mis le feu sur le parcours parisien, le public a plus que répondu présent et été à la hauteur de ses champions, avec des rues noires de monde et une ambiance de folie. "Dans Montmartre, je n'ai jamais vécu ça ni vu autant de monde de toute ma vie, même sur le Tour de France. On n'entendait rien, j'avais mal aux oreilles 20 minutes après l'arrivée, vraiment mal tellement c'était fort. Forcément ça nous a portés, l'aide du public était incroyable. C'est un mélange de plein de choses qui font qu'on a passé un moment magnifique. Il y a une dynamique en équipe de France qui est magnifique, et j'espère que ça va continuer."
"Vivre ça a deux, c'est encore mieux"
Le Breton est également revenu sur la réussite légendaire de son sélectionneur Thomas Voeckler ces dernières années. Quel est la recette du sorcier alsacien pour faire mouche presque à chaque grand rendez-vous pour l'équipe de France ? "Il a de très bonnes stratégies, il lit très bien la course. Pour nous, la sélection a été difficile, car il n'y avait que 4 places. Il fallait faire des choix, Thomas nous a pris et ça s'est avéré payant. Il sait très bien comment ça se passe, et c'est grâce à lui qu'on est là". Omniprésente et très juste tactiquement, l'équipe de France a donc été récompensée par deux médailles. "Vivre ça a deux, c'est encore mieux", raconte Valentin. "On en parlait tous les deux (avec Laporte), on s'est dit que que ça aurait été triste une médaille tout seul. Là, à deux, on va pouvoir partager et vivre de beaux moments", a-t-il conclu le visage rayonnant.