Piste - Benjamin Thomas : «2024... l'année où il ne faut pas se louper»
Comme il le dit lui-même : "2024, c'est l'année où il ne faut pas se louper ! " En tant que principal fer de lance de l'équipe de France sur piste ces dernières années, Benjamin Thomas aborde à 28 ans une année charnière dans sa belle carrière de pistard avec les Jeux Olympiques de Paris 2024, organisés du 5 au 11 août au Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Rencontré par Cyclism'Actu lors de la présentation de son équipe Cofidis en vue de la prochaine saison, le natif de Lavaur s'est montré très serein à notre micro à l'aube d'une saison qui s'annonce passionnante et remplie de défis. Sur la piste bien sûr, mais aussi sur la route.
Vidéo - Benjamin Thomas, lors de la présentation de l'équipe Cofidis
"Faire au moins quarante jours de course avant les JO"
"La saison va commencer petit à petit avec ce premier stage puis les premières courses qui vont vite arriver", commence par dire Benjamin Thomas, les yeux forcément tournés vers l'olympiade parisienne, l'évènement d'une vie. "C'est l'aboutissement d'un long parcours. On a hâte d'y être ! Les choses se mettent en place, les derniers préparatifs, pour l'instant tout se passe bien". De là à délaisser totalement la saison sur route avec Cofidis ? "Au contraire, j'espère qu'on me verra sur la route, notamment en début de saison. Même si les Jeux restent l'évènement de la saison pour moi, je n'oublie pas les courses sur route avant, où j'aimerais aussi briller et gagner pour Cofidis. L'idée est de faire au moins quarante jours de course avant les JO. Mais c'est sûr qu'à partir du mois de juillet, je vais un peu disparaître des radars pour vraiment entamer la préparation finale."
"Il y aura de la pression à Paris... mais je me sens serein"
Après des Mondiaux sur piste plus que réussis fin 2022 dans ce même vélodrome - champion du monde de l'américaine, médaille d'argent sur l'omnium - le défi sera d'un tout autre niveau cet été. "Ce sera différent des Championnats du monde. Les Mondiaux, ça reste bien sûr une compétition importante, mais il y avait moins de pression, c'était vraiment du bonus. Là, ce sera autre chose. On s'y prépare déjà mentalement depuis très longtemps pour éviter de subir au maximum la pression. On sait qu'il y en aura forcément à Paris. Mais on est bien entouré pour ça. Je me sens serein, c'est la clé. Pourquoi se compliquer la vie quand on peut faire les choses simples ? Si les JO de Paris étaient arrivés quatre ans plus tôt, j'aurais été beaucoup plus destabilisé et stressé. Là, j'ai quand même le recul et l'expérience de la dernière olympiade", explique Benjamin Thomas avant de parfaitement résumer ce qui l'attend ces prochains mois : "2024, c'est l'année où il ne faut pas se louper ! Il faut réussir les objectifs qu'on s'est fixé, ne pas avoir de regrets et prendre du plaisir surtout".