Paris-Roubaix - Mathieu van der Poel : «Il y a aussi Jasper Philipsen...»

Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) est face à l'un des plus grands défis de sa carrière. Double tenant du titre de Paris-Roubaix, le Néerlandais va essayer d'aller chercher un troisième succès consécutif sur la "Reine des Classiques" ce dimanche 13 avril, et ainsi rejoindre dans l'histoire de l'épreuve Francesco Moser (1978-1980) et Octave Lapize (1909-1911). Et il devra en plus de ça faire face à une concurrence redoutable, puisqu'il retrouvera Tadej Pogacar (UAE Team Emirates XRG) qui l'a battu sur le Ronde, Wout Van Aert (Visma| Lease a Bike) qui revient en forme, et un Mads Pedersen (Lidl-Trek) en état de grâce. Pour l'aider, il sera accompagné de Jasper Philipsen, son dauphin des deux dernières éditions, Silvan Dillier, Gianni Vermeersch, Oscar Riesebeek, Jonas Rickaert et d'Edward Planckaert.
Vidéo - Tadej Pogacar en reco de Paris-Roubaix ce vendredi 11 avril
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"Avant le Ronde, j'ai fini sous antibiotiques"
Après avoir effectué une dernière reconnaissance du parcours et des pavés ce vendredi sous un beau soleil, Van der Poel est revenu sur sa forme dans des propos relayés par son équipe : "Le lundi (trois jours après l'E3), je me sentais vraiment mal. J’ai fini sous antibiotiques, et pendant le Tour des Flandres, je n’étais toujours pas à 100 %, même si j’ai pu plutôt bien me défendre. Après le Tour des Flandres, j’ai eu un petit coup de mou à nouveau, poursuit-il. Ce n’est probablement pas une surprise : c’était un gros effort dimanche, et je n’étais toujours pas complètement remis. Mais là, on est vendredi, et je me sens beaucoup mieux. Je pense être en assez bonne condition pour tenter de défendre mon titre dimanche."
Van der Poel a également rappelé qu'il y avait Jasper Philipsen, prétendant à la victoire dans son équipe : "Je prends chaque course avec l’intention de la gagner, et cette année ne fait pas exception. Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est dans cet état d’esprit que je prends le départ. Et si je ne suis pas au top absolu, on fera tout pour garder la victoire dans l’équipe. Jasper Philipsen a montré ces deux dernières années qu’il était plus que capable de gagner cette course aussi."
"Encore plus difficile à prévoir que d'habitude"
"C’est peut-être encore plus difficile à prévoir que d’habitude. Pogacar est toujours un très grand prétendant. Mais dans les Flandres, on a aussi vu Wout van Aert, Mads Pedersen et Jasper Stuyven à un très haut niveau. Et puis il y a Ganna. Paris-Roubaix pourrait bien être la course parfaite pour lui", a-t-il déclaré au sujet de la terrible concurrence ce dimanche.
Les organisateurs de Paris-Roubaix ont enlevé la chicane avant la Trouée d'Arenberg, que n'avait pas aimé le Batave, un choix applaudi par le vainqueur sortant : "Absolument. Je n’étais pas fan de la chicane l’an dernier. Mais cette nouvelle approche est une vraie amélioration. On arrive dans la Trouée d’Arenberg à une vitesse plus faible, ce qui rend les choses plus sûres et plus gérables."