Paris-Nice - Sam Bennett : «Je suis le maillon faible de BORA-hansgrohe»
Par Nicola CANDONI le 09/03/2022 à 11:55
Sam Bennett, l'un des meilleurs sprinteurs de ces dernières années, de retour chez BORA-hansgrohe après deux années chez Deucenink Quick-Step entre succès et mésentente avec son manager Patrick Lefevere, n'est pas vraiment à la fête depuis le début d'année. Entre la deuxième et la troisième étape de Paris-Nice, l'Irlandais, qui n'a pas réussi à disputer un seul sprint de la Course au soleil, s'est confié sur sa méforme et son manque de confiance. Ses propos ont été relayés par VeloNews.
Vidéo - En 2021, Sam Bennett remportait deux étapes de Paris-Nice
"La forme, je ne l'ai tout simplement pas"
"La forme, je ne l'ai tout simplement pas", admet Sam Bennett. "Je suis un mois ou deux en retard par rapport à ce que je devrais être. Hier (lundi), j'étais dans le groupe pour la gagne, mais je ne pouvais même pas rester au contact des gars à la relance du virage à 400 mètres de la ligne. J'ai levé les fesses de la selles, mais j'allais moins vite. Je vais y arriver, j'ai juste besoin d'encore un peu de temps. J'ai envie de dire que je suis en mesure de remporter un sprint massif si tout se passe bien mais, sur ce Paris-Nice, ce n'est pas vraiment le cas". Le sprinteur de la BORA-hansgrohe a en effet terminé 85e, 33e et 137e des trois premières étapes de Paris-Nice.
🎙 @Sammmy_Be
— Paris-Nice (@ParisNice) March 7, 2022
"On ne va pas prendre de risque, on va faire notre course et voir comment ça se passe."
“We’ll have to go in and race and see what happens (limit risk)”#ParisNice pic.twitter.com/0mDmGV5Cpw
"Je sais que je suis en retard sur ma forme"
"Si vous aviez un jour plus tranquille avec seulement le final qui s'emballe, sans phases de grosses dépenses d'énergie en amont, il y aurait moyen. Mais il n'y a pas d'excuse, sinon. Hier (lundi), j'étais déjà à la peine pour rester au contact dans les bordures. Donc sur Paris-Nice ce n'est pas possible, mais peut-être sur une autre course. Mais je sais que je suis en retard sur ma forme [...] Tout va bien avec le train. C'est seulement que je suis le maillon faible de l'équipe. Sur l'UAE Tour, ils m'ont déposé aux 200 mètres quatre fois sur quatre. Mais il y a deux sprint où je ne pouvais même pas penser correctement. C'était moi le problème, mais je dois dire que je suis content du travail qu'ils ont fait pour moi", conclut l'homme aux 56 victoires en carrière.