Milan-San Remo - Jasper Philipsen : «La douleur reste supportable, je tente...»
Par Jeremy LAFONT le 21/03/2025 à 16:41
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Trois jours après sa grosse chute dans le finale de Nokere Koerse, Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) sera bien présent au départ de Milan-San Remo samedi. Le sprinteur Belge, vainqueur en 2024, souhaite encore défendre son titre, même s'il sait que cela va être encore plus compliqué avec ses blessures. "J’ai déjà pu rouler assez correctement jeudi matin, sans trop de raideurs, donc je veux tenter ma chance", a-t-il expliqué vendredi.
Vidéo - Tombé dans le final de Nokere... Philipsen présent à Milan
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"Ce n'est pas confortable, mais..."
"C’était une lourde chute que je n’ai pas vue venir, et j’ai eu besoin de temps pour savoir si je serais prêt à courir", explique-t-il. "Ma main a été recousue dans la soirée à l’hôpital UZ de Gand, et toutes les éraflures ont été soignées avec une attention particulière. Ce n’est pas confortable, mais heureusement, la douleur reste supportable. J’ai déjà pu rouler assez correctement jeudi matin, sans trop de raideurs. Donc, je veux tenter ma chance."
Dans ces conditions, difficile de prédire quelles seront ses ambitions. "Milan-San Remo n’est jamais une course facile à gagner. L’an dernier, tout s’est parfaitement enchaîné pour moi, et j’en suis pleinement conscient. Cette année, le scénario pourrait être totalement différent. Mais avec Mathieu et désormais Kaden dans l’équipe, nous avons plusieurs options. J’ai confiance en notre collectif, et c’est cela qui compte avant tout", a-t-il déclaré.
"Si je ne me sens pas bien dans le final..."
Concerant le grand favori, Tadej Pogacar, Philipsen a une petite idée du plan du Slovène. "Je pense qu’il hésitera moins que l’an dernier. Il essaiera d’appuyer encore plus fort sur le Poggio pour créer un écart décisif", théorise-t-il. La question de savoir à quel moment le Slovène et son équipe vont accélérer est sur toutes les lèvres à Milan.
Avec Philipsen, Van der Poel et Kaden Groves au départ, Alpecin-Deceuninck dispose de plusieurs options tactiques. Philipsen voit cela comme un atout : "Le scénario idéal ? Pour moi personnellement, le même que l’an dernier, bien sûr", sourit-il. "Être encore là après le Poggio et voir ce qu’il est possible de faire. Mais si je ne me sens pas bien dans le final, j’aiderai l’équipe avec plaisir. L’essentiel, c’est que nous gagnions collectivement. L’an dernier, c’était incroyable, mais il y a deux ans, j’ai aussi pris beaucoup de plaisir à voir Mathieu gagner."