ITW - Bouhanni : «Je me sens prêt pour Milan-San Remo»
Par Clara SOULARD le 16/03/2015 à 19:25
Vidéo - Paris-Nice 2015 - Quand Yvon Sanquer parle de Nacer Bouhanni
Attendu sur les routes de Paris-Nice la semaine passée, Nacer Bouhanni n'a pu lever les bras malgré sa motivation débordante. En effet, le nouveau sprinter de la formation Cofidis a su montrer à plusieurs reprises qu'il pouvait être à la hauteur avec de nombreuses occasions d'aller chercher la gagne mais n'a pu parvenir à trouver l'ouverture pour l'atteindre. Celui-ci est pourtant passé tout près de la victoire sur la deuxième étape qui arrivait à Contres, en terminant à la seconde place derrière Alexander Kristoff (Katusha). Cyclism'Actu a profité de sa présence sur la Course au Soleil afin de l'interroger sur son ressenti, ses sensations et ses ambitions.
Quelle est votre impression suite à vos résultats sur Paris-Nice ?
Je suis déçu de ne pas avoir remporté de victoire d'étape, c'était l'objectif. Surtout que la forme est là, quand on est sprinter il faut faire de bonnes places. J'ai fait une fois deuxième, quatrième, sixième et huitième. Mais ce qu'on recherche c'est de gagner des courses. J'ai perdu mon poisson pilote dès le premier jour, nous sommes partis à sept, donc ça a été préjudiciable.
Changement d'équipe veut aussi dire nouveaux collègues. Après plusieurs courses effectuées, comment le travail se déroule avec les coureurs qui vous accompagnent lors des sprints ?
La moitié du groupe était déjà présente avec moi au Qatar et à Oman. Il y avait Cyril Lemoine, Florian Sénéchal, Dominique Rollin et Jonas Ahlstrand. Cependant pour Paris-Nice, Geoffrey Soupe était fièvreux donc il n'a pas pu prendre le départ. Après c'est encore un peu compliqué dans les sprints avec mes coéquipiers, on a pas encore trouvé exactement nos repères. Après on arrive au mois de mars et j'espère que dans les prochaines semaines ça ira beaucoup mieux.
A présent, votre prochaine course est Milan San-Remo, comment voyez vous les choses ?
Déjà Milan San-Remo est une course à part, parce qu'elle est très dure physiquement. Il y a plus de 300 kilomètres, donc là on ne peut pas parler de train mais d'hommes forts et je pense que j'aurai des coéquipiers solides pour Milan San-Remo. Physiquement, je me sens prêt, je me suis beaucoup entraîné pour Paris-Nice et Milan San-Remo. C'est une course d'un jour, on ne sait pas ce qu'il peut se passer. Après je suis souvent venu sur Nice, j'ai fait 3 stages ici donc j'ai pu reconnaître le final et certains coéquipiers vont venir me rejoindre cette semaine pour travailler.
Propos recueillis pour Cyclism'Actu par Clara Soulard.