INTERVIEW - Silvan Dillier : «Il faut essayer d'en gagner un, après on verra»
Par Leo LABICA le 13/02/2025 à 13:14. Mis à jour le 14/02/2025 à 07:07.
INTERVIEW
Photo : @Cyclism'actu/Sirotti
La formation Alpecin-Deceuninck organisait sa journée média ce mercredi à Pedreguer, sur la Costa Blanca en Espagne. L'occasion pour les coureurs et le staff de l'équipe belge de répondre aux questions des journalistes... dont celles de Cyclism'Actu, présent sur place pour l'occasion. Le Francophone de l'équipe, Silvan Dillier, a répondu à nos questions. Le Suisse a détaillé la préparation millimétrée de la formation WorldTour en Espagne et évoqué la saison à venir.
Vidéo - Silvan Dillier évoque son rôle chez Alpecin-Deceuninck
Une préparation en altitude au bord de mer
Avant de s'engoufrer dans l'année 2025 où Alpecin-Deceuninck nourrira forcément de grandes ambitions lors des classiques, l'heure est à la préparation pour les coureurs de la formation belge. Après un hiver "vachement tranquille" pour couper, "maintenant ça commence vraiment avec un stage en altitude et après directement les premières courses donc jusqu'à maintenant c'était tranquille, mais maintenant ça commence vraiment l'intensité" a détaillé le coureur suisse.
De l'altitude près d'Alicante ? C'est en effet possible, comme nous l'explique Silvan Dillier. "En fait, on a des chambres ré-isolées avec un système, un compresseur, qui change l'air comme pour une simulation de l'altitude dans la chambre et on bénéficie de ça. On peut aussi s'entraîner au niveau de la mer. On peut donc avoir une grosse intensité dans l'entraînement."
"Gagner une grande classique, ce serait déjà quelque chose"
Victorieuse à San Remo, à Roubaix, lors du Tour des Flandres, de la Classic Brugge-De Panne ou sur l'E3 Saxo Classic, la formation de Philip Roodhooft a fait table rase des classiques WorldTour du début de saison. Silvan Dillier est conscient qu'il sera difficile de reproduire cet exploit cette année. "Si on peut gagner une grande classique déjà, ce serait déjà quelque chose de grand" a avoué le Suisse de 34 ans. "Il ne faut pas oublier ça même si on a gagné les trois premiers monuments l'année dernière. Mais tout d'abord il faut essayer d'en gagner un et après on verra s'il y a d'autres qui suivent encore."
Un rôle important dans les succès d'Alpecin-Deceuninck
Capitaine de route de l'équipe depuis son arrivée en 2021, le Suisse de 34 ans a été l'un des grands protagonistes des succès de son équipe l'année dernière au Tour des Flandres, sur Paris-Roubaix, ou lors de Milan-San Remo. "J'ai souvent contrôlé le peloton ou l'échappée dans les premiers 100-200 km, ça dépend le parcours" a expliqué celui qui a un rôle précieux pour Alpecin-Deceuninck, équipe souvent esseulée pour controler le peloton dans les classiques. "Au Tour des Flandres il n'y avait pas une autre équipe qui voulait aussi travailler avec nous, donc c'était à moi de rouler. C'est quand même un rôle important pour ne pas laisser l'échappée trop loin et avoir toujours la possibilité de jouer la gagne."
Le programme de Silvan Dillier en 2025
17/02 : UAE Tour 01/03 : Omloop Het Nieuwsblad 02/03 : Kuurne-Brussel-Kuurne