Giro - Van den Broeck : «Plus relax qu'au Tour de France»
Par Valentin NUNES le 08/05/2015 à 19:01
Vidéo - Tour d'Italie 2015 - Zoom sur le parcours
Jurgen Van den Broeck s'apprête à prendre le départ du Tour d'Italie pour la troisième fois de sa carrière. Après avoir terminé 74e en 2007 et 7e l'année suivante, le Belge vise un nouveau Top 10, ce qu'il n'a plus réalisé sur un grand tour depuis le Tour de France 2012 où il termina en quatrième position. Sur le site officiel de son équipe Lotto-Soudal, le coureur de 32 ans se confie avant le Giro, qui commencera le 9 mai prochain.
"Je suis content d’être prêt. Le départ pour le Giro est plus relax qu’un départ pour le Tour de France; le stress est moins important. Je suis ici à ma propre initiative, je me suis battu pour pouvoir prendre le départ et je voulais de toute façon revenir sur le Tour d'Italie. Je suis un coureur pour les grands Tours, c’est ce que je préfère faire et ce que je fais le mieux, je l’attends dès lors avec impatience. J’espère encore pouvoir un tout petit peu m’améliorer pour être au mieux lors de la semaine décisive. Nous sommes présents ici avec une forte équipe, et nous devons nous en servir, pas uniquement pour le classement général. Je n’ai encore jamais demandé une équipe qui roule à mon service".
"Le Giro offre un parcours très variable. Les coureurs, les suiveurs et les spectateurs sont chaque jour impatients de savoir ce qu’il va se passer. Les profils des étapes sont intéressants et je m’attends à ce qu’une certaine hiérarchie soit établie après la cinquième étape, où tout le monde saura quel est son rôle pour la suite du Giro. Lors du contre-la-montre par équipes, le premier jour, il faut naturellement réaliser une bonne prestation. Bien entendu pour ne pas perdre trop de temps, mais également pour le prestige. Avec des gars comme Monfort, Greipel, Hansen, Henderson et Bak, nous disposons de personnes expérimentées pour cet exercice".
"En ce qui concerne mon ambition personnelle, une place dans le top dix est l’objectif. Aussi bien l’équipe que moi-même trouvons qu’il s’agit d’un bon point de départ. Au vu de mon passé, je peux difficilement dire que je serais heureux avec une vingtième place. J’ai mes propres capacités, travaillé dur pour être prêt pour le départ du Giro et j’ai confiance dans le déroulement des prochaines semaines. Suite aux circonstances, je n’ai pas encore décroché de résultat parlant lors des précédentes épreuves, mais je n’ai jamais été détruit, je me suis bien entrainé lors d’un stage en altitude et j’ai pu clôturer le Tour de Romandie avec de bonnes sensations au vu de ma quatrième place sur le chrono final".