Giro 2015 - Neri Sottoli inquiète pour sa wild card
Par Valentin GLO le 25/10/2014 à 10:41
Vidéo - La victoire de S. Ponzi (Neri Sottoli) sur le GP Nobili
Dans une situation délicate auprès du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible), l'équipe italienne Neri Sottoli est également inquiète pour sa participation au prochain Tour d'Italie dont elle a raté une seule participation depuis 2009. La raison ? Les différents cas de dopage qui ont émaillé l'équipe ces dernières années, dont celui de Matteo Rabottini en août.
Le cas du vainqueur du classement de la montagne du Giro 2012 a notamment suivi ceux de Danilo Di Luca et Mauro Santambrogio, pris dans les mailles du filet lors de l'année 2013. Ce qui fait dire au manager sportif Angelo Citracca à VeloNews : "Si les organisateurs nous disent que l'on ne peut pas participer à la course à cause de nos cas de dopage passés, nous accepterons et continuerons d'avancer parce qu'ils nous ont déjà invité en 2014 malgré tout ce qui est arrivé auparavant et alors que personne ne pensait que ce serait le cas".
Et ce malgré le succès final en Coupe d'Italie. "Le Giro n'a aucune obligation envers nous. Nous avons gagné la Coupe d'Italie, d'accord, mais tout dépend de RCS Sport. Cette victoire était bonne pour nous et nos sponsors, mais il ne nous donne pas le droit d'imposer notre participation au Giro". Chose confirmée par Mauro Vegni, directeur de course de l'épreuve italienne, auprès de Tuttobici. "L'équipe est soumise à des critères économiques et éthique et cela nous donne la possibilité de l'accepter ou de la refuser malgré sa victoire en Coupe d'Italie", explique-t-il.
Mais pour faire pencher la balance de son côté, Neri Sottoli compte sur la possible arrivée d'Alessandro Petacchi. ''Petacchi a beaucoup d'expérience, c'est un grand nom et il pourrait aider notre jeune sprinter des moins de 23 ans qui va passer pro, Jakub Mareczko (20 ans). A savoir s'il va pouvoir nous aider ou non en ce qui concerne le Giro, c'est l'organisation qui a la réponse, mais il pourrait aider pour n'importe quelle invitation, pas seulement le Tour d'Italie, grâce à son palmarès".
Citracca en a également profité pour réagir à la situation de son équipe au sujet du MPCC, auquel elle n'a pas fourni d'explications jugées acceptables suite au contrôle positif de Rabottini. "Ca n'aide pas d'être membre du MPCC. Il y a seulement des exigences mais aucun droit venant avec une telle adhésion. Les règles ne sont pas claires, non respectées. Nous nous sommes inscrits parce que nous sommes une équipe pro, si nous ne sommes pas membres du MPCC, nous aurons des problèmes pour participer à certaines courses. Dans un sens, vous êtes obligés de vous y inscrire. L'UCI doit faire attention à cela, s'il est correct que les organisateurs sont obligés de faire partie d'une association pour courir. Nous avons déjà donné beaucoup d'argent à l'UCI pour la licence et nous devons suivre des directives financières strictes, mais c'est une association comme le MPCC qui décide si l'on doit courir ?"