Dopage - Au tour de Nibali de défendre Astana
Par Quentin ROLLAND le 28/10/2014 à 09:20
Après Liewe Westra, c'est au tour de Vincenzo Nibali de défendre son équipe, Astana. En effet, l'UCI ne lui a toujours pas attribué de licence pour 2015, suite aux contrôles anti-dopage positifs des frères Iglinsky et du stagiaire Ilya Davidenok. Auprès du journal Espagnol "AS", le maillot jaune du Tour de france a confié : "Ceci est une affaire impliquant une famille, qui a reconnu ses erreurs, et un coureur qui ne fait pas encore partie de notre équipe, mais d'une équipe continentale. Le simple fait que deux coureurs aient fait une erreur ne signifie pas que tous les autres le font aussi. Ce ne serait pas juste. Je l'ai déjà dit pendant le Tour que mon objectif est que les gens respectent ce que j'ai obtenu d'une manière légitime, et d'apprécier mes succès grâce au passeport biologique et aux contrôles. Je ne crois pas qu'ils vont nous enlever notre licence, je suis convaincu de cela. Astana souffre à cause de son passé, pour ce qui est arrivé à une autre époque. Vinokourov n'était même pas directeur lorsque l'équipe a signé Jakob Fuglsang, Fabio Aru, et moi-même, précisément dans le but de changer l'image de l'équipe et de gagner une certaine crédibilité. Depuis lors, nous appliquons le passeport biologique, nous sommes membres du MPCC, et nous faisons des contrôles internes. Que pouvons-nous faire? Les sponsors au Kazakhstan sont très en colère contre les Iglinskiy, et je crois fermement que notre sport est plus propre aujourd'hui par rapport à d'autres moments du cyclisme."
Nibali a aussi précisé qu'il n'excluait pas le doublé Giro-Tour. "Il est impossible de faire le triplé Giro, Tour, et Vuelta. Tout le monde sait à quel point les trois semaines d'un Grand Tour sont fatiguantes, et comment vous êtes fatigué après en avoir remporté un. Évidemment, je vais défendre le maillot jaune, mais je n'écarte pas de prendre le départ du Giro. Mais si vous donnez tout pour le Giro, ça vous diminue pour le Tour. Nous en reparlerons plus tard lors d'une réunion des directeurs sportifs."