Tour Down Under - Gladys Verhulst-Wild : «J'y suis sur la bonne voie...»
Cinquième de la première étape vendredi du Tour Down Under qui s’est terminée au sprint massif, la Normande Gladys Verhuslt-Wild (FDJ-Suez) s’est confiée à Cyclism'Actu et Jean-François Quénet près de la plage de Glenelg au départ de la deuxième étape remportée par sa coéquipière Cecilie Uttrup Ludwig. La saison 2024 doit être celle de l’affirmation pour celle qui vise le titre de championne de France, dans sa région, à Saint-Martin-de-Landelles (22 juin).
Vidéo - Gladys Verhulst-Wild top 5 sur la 1ère du Tour Down Under !
Tour Down Under - Cecilie Uttrup Ludwig : "On a dû changer de plan..." #TourDownUnder #Ludwig #FDJSUEZ #UCIWWT #Women https://t.co/0xEUjXCiMz #cyclisme #cycling
— Cyclism'Actu (@cyclismactu) January 13, 2024
Un top 5 pour commencer la saison, c’est encourageant ?
Oui, parce que c’est le tout premier de la saison et c’était la première carte que l’équipe me donnait. Cinquième, ce n’est pas le meilleur résultat possible mais ça aurait pu être bien pire pour un début. Je suis contente de mon sprint. Il y a encore des progrès à effectuer mais je suis sur la bonne voie.
Ressent-on d’emblée l’écart de forme entre les Australiennes, ici, et les athlètes des autres continents où les conditions atmosphériques sont fort différentes en ce moment ?
Oui, il y a vraiment un énorme gap entre elles et nous. Nous avons sérieusement souffert de la chaleur en venant de France où il faisait relativement frais et on s’est tapé jusqu’à 40 degrés en course ! Ce n’était pas évident mais c’est pour ça qu’on est là et qu’on aime autant l’Australie.
La suite, ce sera dans un contexte géo-climatique encore différent à l’UAE Tour (8-11 février) ?
Ce sera différent avec deux sprinteuses. Il faudra voir qui l’équipe décidera d’emmener au sprint. Sur quatre étapes, on devrait avoir chacune notre chance. Mais je ne tire pas de plans sur la comète. J’attends d’être sur place pour me projeter sur un résultat. Je suis motivée. Je sais à quoi m’attendre aux Emirats car je l’ai déjà fait l’année dernière. J’avais vraiment aimé. Ça avait été une superbe course, difficile avec les bordures.
2024, c’est la saison pour s’affirmer au plus haut niveau ?
Oui, complètement. J’ai beaucoup d’objectifs en tête. Mon Tour de Normandie va arriver vite. C’est vraiment une course qui me tient à cœur. J’aurai aussi le championnat de France en Normandie. Je mets toutes les chances de mon côté pour pouvoir ramener le maillot bleu-blanc-rouge à la maison.
La saison pour s’affirmer, mais pas uniquement en tant que sprinteuse ?
Non, du tout. Je ne suis pas une pure sprinteuse non plus. Je veux développer ce côté puncheur où je peux passer les bosses et remporter des sprints en petit comité. C’est dans ce registre que je veux m’affirmer.