Route - Christophe Laporte : «Suis-je capable de gagner un Monument ?»
Ce samedi, le meilleur coureur français du peloton, Christophe Laporte, va débuter sa saison, à l'occasion de l'Omloop Het Nieuwsblad. Après trois semaines en altitude sur le volcan Teide, à Tenerife (Espagne), en compagnie d'une dizaine de ses coéquipiers du Team Visma | Lease a Bike, le Varois va faire son retour à la compétition en Belgique. Laporte va donc entammer sa 3e saison au sein de la formation néerlandaise, qui vise plus que jamais les Classiques Flandriennes, avec un effectif XXL autour du Français, avec Wout Van Aert, Dylan van Baarle, Tiesj Benoot, Matteo Jorgenson, Jan Tratnik... "Je n’ai pas de course de préparation. Là, on entre directement dans le vif du sujet sur les Classiques, toutes les courses sont des objectifs pour moi et pour l’équipe", affirme Laporte auprès de nos confrères de L'Équipe. "J’ai fait trois semaines de stage en altitude à Tenerife (Espagne) pour ces courses-là. C’est la période la plus importante pour moi."
Vidéo - Christophe Laporte... lors de la présentation de Visma | LAB
"Les trois, quatre prochaines années sont celles où je vais faire mon palmarès pour toute ma vie"
"J’ai gagné une étape sur le Tour, puis une classique. Le seul pas en avant que je peux faire, c’est un Monument", poursuit Laporte. "Mathieu (Van der Poel) et Wout (Van Aert) sont au-dessus du lot sur les grandes classiques, mais les autres, je suis capable de les battre, je l’ai déjà fait. Un Monument, ça reste la chose la plus dure à gagner. Suis-je capable de le faire ou pas ? Je ne sais pas. Sur un Roubaix, je ne doute pas. Au Tour des Flandres, c’est peut-être un peu plus difficile mais faisable physiquement, selon les circonstances de course."
"Il suffit d’une fois. Je progresse, je ne me donne pas de limite, je ne sais pas quand ça va s’arrêter, je suis dans mes meilleures années, même s’il y aura forcément des saisons moins bonnes", affirme-t-il. "Les trois, quatre prochaines années sont celles où je vais faire mon palmarès pour toute ma vie, des années importantes, et je pense être dans l’équipe parfaite pour ça. Je suis très motivé pour faire tous les sacrifices que demande la quête de résultats. Il y a trois ans, si on m’avait dit que j’en serais là aujourd’hui, je ne l’aurais sans doute pas cru, et je dirai peut-être la même chose dans deux ans. Alors gagner Roubaix, c’est un rêve et j’y croirai jusqu’à la fin de ma carrière", conclut le Champion d'Europe.